Dans l’optique de fournir des informations adéquates et des outils aux enseignants sur les mythes autour des mutilations génétique féminines MGF, Amnesty International-Sénégal a réuni les 2 et 3 avril dernier à Tambacounda, les différents acteurs venus de plusieurs régions. Il s’agissait d’échanger sur l’impact des mariages forcés et précoces sur la santé des femmes et des filles, les violences basées sur le genre, les approches participatives, le genre, les droits sexuels et reproductifs, afin de leur permettre de mieux aborder ces questions dans leurs enseignements.
Selon madame Aminata Diéye Kâ, coordonnatrice du programme éducation aux droits humains, de Amnesty International-Sénégal, l’atelier de Tambacounda entre dans le cadre d’un processus de mise en œuvre d’un programme intitulé, « renforcer les mécanismes de protection sur les Mgf et les mariages précoces et forcés ». Et puisque que Amnesty travail beaucoup avec les enseignants, mais aussi avec les communautés, il urge de renforcer les capacités des participants venus des régions de Kédougou, Kolda, Sédhiou et de Tambacounda et qui son chargés d’encadrer des élèves dans leurs établissements respectifs.
Et « quand on parle d’encadrement d’élèves, il faut avoir les outils adéquats, les informations adéquates pour pouvoir encadrer ces enfants. C’est le faire-faire. Et les enfants à leur tour, à travers des causeries, vont pouvoir transmettre des connaissances à leurs pairs », explique madame la coordonnatrice.
Durant les deux jours de renforcement de capacités, les questions de méthodologie participative, de droits humains, l’approche médicale sur l’impact des Mgf, entre autres, ont été parcourues. « Je pense que si tout le monde met la main à la patte, d’ici quelques années, on ne parlera plus de Mgf, de mariages précoces et autres », souhaite madame Aminata Diéye Kâ.
L’Inspecteur d’Académie de Tambacounda, Babacar Diack qui a présidé la cérémonie officielle de l’atelier, d’exprimer son adhésion à aborder ces questions car, « tout ce qui touche l’école, particulièrement ce genre d’ateliers, permettent aux enseignants de renforcer leurs acquis et d’avoir des outils qui leur permettent non seulement d’informer, de sensibiliser les élèves, mais aussi d’avoir des supports pour leurs cours ».
L’I.A Diack de souligner que ces thèmes sont intégrés dans le curriculum « mais des fois de manière implicite et parfois les gens peinent à trouver les moyens de faire concrètement ces cours. Donc ces formations sont des opportunités pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de ces problèmes ». Il soutient également que de tels échanges permettent de mieux appréhender les notions à utiliser dans les enseignements-apprentissages.
echoriental.com
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