Dans le souci de bâtir la paix dans l’espace politique, la section de Tambacounda du réseau Ouest Africain pour l’édification de la paix (WANEP), a initié uen rencontre de partage avec les acteurs de la société civile et autres journalistes. Il s’agit d’un engagement à la culture de la paix pour éviter toutes formes de violences électorales dans la région de Tambacounda.
La structure entend se déployer sur le terrain, pour anticiper sur d’éventuels conflits politiques durant les prochaines élections du 23 janvier 2022. Ce qui a fait dire à Badara Tine coordonnateur régional de la RADDHO par ailleurs point focal de Wanep, que par rapport au contexte, les élections locales sont à enjeu multiple. La violence a commencé avant même la campagne. Et donc, Wanep est dans son terrain d’action de plaider pour la paix dans le seul souci d’aller vers des élections sans violences », soutient le point focal.
En collaboration avec les autorités, la presse et toutes les bonnes volontés, « nous sommes dans l’action, avant, pendant et après les élections pour circonscrire toutes formes de violences », fait savoir Badara Tine qui a donné pour exemple de cas de violence, les investitures pour ces élections locales. « Nous avons noté des fissures à l’intérieur des partis politiques. Donc il y’a véritablement des craintes à tous les niveaux.
Tine a tenu à rappeler les objectifs de Wanep qui sont entre autres, d’œuvrer à la prévention, à la gestion et à la transformation pacifique des conflits dans les différentes sphères de la vie sociale, économique, politique et culturelle, de promouvoir la culture de la paix et d’œuvrer pour la paix au Sénégal, dans la sous région, en Afrique et dans le monde.
La section de Tambacounda a alors mis en place un groupe de réponse constitué de la société civile, de l’administration. « Mais tout ce que nous faisons, nous le ferons avec les partis politiques ou coalitions de partis », ce pour préserver la paix et la concorde durant cette période électorale. « Nous misons sur les partis politiques pour faire de la médiation », confie Badara.
echoriental.com
+ Commentaire