En tournée nationale dans la région de Tambacounda, la directrice générale de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP) a rencontré les différents responsables de ce sous secteur pour échanger avec eux et se faire une idée nette des conditions de travail.
Ainsi, à la maternelle municipale où l’attendaient plusieurs directeurs et responsables de classes préparatoires, des échanges fructueux ont permis de faire part des problèmes et défis à relever pour le développement de la petite enfance. « Pour les enfants de 3 à 5 ans, les conditions optimales de leur prise en charge restent à désirer », souligne madame Bâ Aïssatou Diagne, présidente du collectif des acteurs de la petite enfance de Tambacounda, par ailleurs directrice de la maternelle municipale.
L’étendue de la région a été un prétexte pour inviter la directrice à aider Tamba, pour faciliter le bon déroulement des enseignements apprentissages. « Nous souhaitons être accompagnés par l’agence pour assurer les différentes formations planifiées par le collectif, pour le renforcement de capacités des acteurs », sollicite Mme Bâ qui a également fait part du déficit de personnel enseignant dans les structures.
La présidente du CAPE s’est félicitée des efforts fournis, avec le soutien des inspecteurs et des partenaires, pour avoir une seule planification harmonisée distribuée dans toutes les structures Dipe du département de Tambacounda. Elle a prié pour la pérennisation des projets comme le Projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS), afin d’améliorer les prestations de services ciblés qui promeuvent le développement précoce de l’enfant dans les zones faiblement desservies du pays. L’exécution de cet ambitieux projet couvre la période 2019-2024 et concerne 7 régions à savoir : Diourbel, Fatik, Kaffrine, Kaolack, Ko Ida, Matam et Tambacounda.
L’engagement et la motivation du personnel détermine, selon la directrice générale madame Maïmouna Cissokho Khouma, le succès et les performances que la direction se fixent à travers un cahier de charge. S’adressant aux acteurs, elle dira que la compétence du personnel est à davantage soutenir et motiver, ce qui justifie d’ailleurs sa présence à Tambacounda. « Je vous exprime toute ma reconnaissance et vous assure de mon engagement à vous accorder tout mon soutien et ma disponibilité pour le bon déroulement des enseignements-apprentissages».
« Vos préoccupations sont bien notées » et des solutions seront trouvées pour faire bouger les lignes. Nous serons à vos côtés pour relever le taux brut de pré-scolarisation, renforcer les Codepe, renforcer la formation des éducateurs, finaliser la formation des animateurs polyvalents ». Elle a rassuré que la deuxième cohorte, des animateurs polyvalents, sera en formation durant les grandes vacances.
« Nous avons d’autres défis. Nous allons nous concentrés sur ces défis. A savoir, le renforcement de capacités des acteurs, le renforcement de nos comités de gestion, l’accompagnement des acteurs à la base, pour qu’on puisse faire de l’éducation religieuse, une réalité qui va nous permettre de relever le taux brut de pré-scolarisation qui est de 13,4% dans la région de Tamba. Il est encore faible », note-t-elle.
echoriental.com
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