Pour améliorer les capacités de planification, d’investissement et de gestion des parties prenantes et accroître les superficies aménagées pour la performance des systèmes irrigués, le projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au sahel Pariis, est mis en place pour 6 ans. Une initiative des pays comme le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, qui permet la combinaison des efforts afin d’accroître le rythme et la qualité des investissements dans l’agriculture irriguée, dans des régions dont Tambacounda.
« L’objectif principal du Projet est d’améliorer les capacités de planification, d’investissement et de gestion des parties prenantes et accroître les superficies aménagées pour la performance des systèmes irrigués. En outre, il s’agira d’améliorer la mobilisation des eaux pluviales et des eaux de crue à des fins agricoles dans les zones de bas-fonds et une submersion contrôlée pour le riz flottant et les cultures de décrue. De mettre en place des aménagements hydro agricoles de petite et moyenne tailles gérés par les communautés villageoises (PIV) pour les besoins alimentaires des ménages et les marchés locaux. En plus, mettre en place de grands aménagements hydro agricoles avec une bonne maîtrise de l’eau », précise Aly Sané Niang, coordonnateur dudit projet.
« Le PARIIS intervient dans les régions de Fatick, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Matam, Saint Louis, Sédhiou, Tambacounda, Thiès et Ziguinchor à travers des Zones d’Intervention Prioritaires (ZIP). Les principaux bailleurs du Projet sont l’Etat du Sénégal, la Banque Mondiale et les bénéficiaires. Le coût global du Projet est de 16 386 625 000 FCFA, répartis entre l’IDA (89%), l’Etat du Sénégal (7%) et les bénéficiaires (4%) », Clarifie M. Niang.
Durant la rencontre de partage en comité régional de développement à Tambacounda, il est indiqué que la durée du Projet est prévue sur 6 ans et que sa mise en œuvre a démarré en juillet 2018 pour prendre fin en mars 2024. « Les principaux bénéficiaires du Projet sont les exploitations agricoles familiales et leurs organisations ainsi que les structures partenaires », soutient le coordonnateur qui précise que les 3 composantes du Projet sont, la modernisation du cadre institutionnel, le financement de solutions d’investissement dans l’irrigation et gestion des connaissances et coordination. Pa conséquent, la stratégie de mise en œuvre du PARIIS est basée sur le faire-faire, l’approche genre, la mise en place de ZIP ainsi que l’identification, la documentation et le passage à l’échelle des solutions d’irrigation.
Lors du Crd de présentation de Pariis, madame Awa Ndiaye Diop Marigo, adjointe au gouverneur de Tamba en charge des questions de développement s’est réjoui de voir la région parmi celles qui bénéficient de l’initiative. Car, « le problème de la maîtrise de l’eau se pose avec acquitté. Et pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, on ne peut plus dépendre que de la pluviométrie qui subit les effets des changements climatiques », conclut-elle.
echoriental.com
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