Le Conseil Sénégalais des Femmes (COSEF) déroule une série de conférences publiques dans la région de Tambacounda. Des rencontres organisées pour amener les femmes à échanger sur leur rôle en politique, dans l’élection présidentielle de février 2024. Ce, pour des avancées dans la démocratie, la bonne gouvernance, l’inclusion et l’équité sociale au Sénégal.
Autour de la thématique, « élection présidentielle de 2024 : les Femmes sénégalaises s’engagent pour une démocratie inclusive, forte et apaisée, la bonne gouvernance et l’équité sociale organisées », il est question selon madame Sine Aby Coly, coordonnatrice des antennes du Cosef, présente à la première étape de cette série de rencontres à Koumpentoum, il s’agit d’échanger avec les femmes, sur des thématiques liées à la participation citoyenne et la prise en compte des intérêts des femmes, en particulier dans le contexte de l’élection présidentielle de 2024.
Et donc, le Cosef s’est engagé au côté de la femme, pour accompagner les femmes en politique. Et cet accompagnement consiste à ce que les femmes en politique puissent être au niveau où les femmes peuvent être à la table de prise de décision ».
Pour elle, cette conférence veut « fournir aux femmes du départements de Koumpentoum, un espace de dialogue et de plaidoyer pour une prise en compte optimale de leurs préoccupations par les candidats à l’élection présidentielle de 2024. Nous voulons que les femmes, qui sont nombreuses dans les parties politique usent de tout leur poids pour instaurer un climat de paix et de stabilité. Parce que, sans la paix rien est possible».
Durant la conférence animée par un consultant, dans une salle archicomble, (mercredi 24 janvier 2024), les femmes de Koumpentoum ont largement souligné la lancinante question de manque ou de coupure d’eau dans cette localité. Pour madame Adama Traoré, secrétaire élue au conseil département de Koumpentoum, « la place et la posture des femmes dans le débat public et l’action politique doivent être déterminantes pour l’avenir de la démocratie et de la gouvernance de notre pays. Elle regrette pour le dénoncer que « la prise en compte des intérêts et priorités des femmes dans les politiques publiques reste encore faible, malgré leur importance numérique ». Pour notre interlocutrice, « le prochain Président de la République doit avoir un rôle déterminant dans le progrès social des femmes pour les prochaines années ». A sa suite, toutes les femmes interrogées ont fini de percevoir l’intérêt d’une telle conférence publique, un lieu d’échange pour sensibiliser les femmes à poser leurs véritables problèmes de développement ou d’autonomisation à prendre en compte pour leur épanouissement.
Mamour NDIAYE
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