L’adjoint au gouverneur de Tambacounda en charge du développement a préside ce dimanche 9 août 2020 dans l’enceinte de la cours de la Gouvernance, la cérémonie de la journée régionale de l’Arbre. A cette occasion, Amadou Salmone Fall a symboliquement planté un baobab, l’adansonia digitata (nom scientifique du baobab), arbre parrain de cette 37ème édition.
Il a rappelé le contexte spécifique de cette année avec le contexte de la Covid-19 et de la Tabaski, qui a valu un report de cette journée qui est habituellement organisée le premier dimanche de chaque mois d’Août. Et le thème retenu pour la présente édition est «La reforestation, un remède contre la pandémie», faisant ainsi un rapprochement avec la crise sanitaire qu’est la Covid-19.
« Cette année, l’espèce ou l’arbre parrain est le Baobab », rappelle le colonel Modou Faty Niasse, Inspecteur Régional des Eaux et Forêts de Tambacounda. Dans son adresse à la presse il est largement revenu sur l’importance du Baobab, connu en Afrique pour ses nombreuses vertus thérapeutiques.
Le colonel Niasse a profité de la cérémonie sobre organisée au niveau de la gouvernance pour inviter la population à protéger et à promouvoir les arbres. Il a revenu sur les causes profondes de la dégradation des ressources naturelles dans la région de Tambacounda.
Selon l’Iref, ces causes sont entre autres, « les feux de brousse dévastateurs, la transhumance, l’exploitation clandestine des forêts et les défrichements abusifs ». A ces causes, l’Iref note les effets néfastes des changements climatiques, « notamment la baisse de la pluviométrie, la perte de la biodiversité et le ruissellement intense causant l’érosion et l’appauvrissement de nos sols ».
En 2019, l’inspection régionale des eaux et forêts, 16 pépinières pour 396.954 plants toutes espèces confondues ont été produits. Aussi, 213, 28 hectares de plantations massives ont été réalisés. 149,33 km de plantation linéaire ; 153,71 hectares de plantations conservatoires et plus de 134.075 plants distribués aux populations dans le cadre de la foresterie urbain.
Le colonel Niasse a salué la synergie d’action avec les forces de défense et de sécurité le long de la frontière pour la protection de la nature dans le cadre de la lutte contre la coupe abusive du bois. Il a par la suite noté que le baobab constitue, entre autres, un patrimoine végétal à préserver.
Coumba DAHABA
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