« Nous interpellons le sommet pour que la base soit prise en compte. Il faut que les leaders pensent à équilibrer, avoir le sens de la mesure, du partage et de la solidarité, seul gagne de la cohésion et de la durabilité de la coalition Benno Bokk Yaakar». Faute de quoi, « c’est vers l’échec, c’est vers l’éclatement, c’est vers le chacun pour soi ou chaque parti pour soi au sein de cette coalition. Nous ne nous retrouvons pas dans ce qui se passe, c’est-à-dire les investiture en vue des élections législatives du 30 juillet prochain».
Mouhamadou Lamarana Bâ responsable politique et socialiste invertébré, est revenu sur cette coalition BBY qu’il qualifie de partenariat gagnant-gagnant. « C’est d’abord une association de partis et de militants du sommet à la base. Pour nous, une coalition est un consensus bâti avec des objectifs, des stratégies et des moyens partagés. C’est également un consensus fondé sur des principes et un mode de gouvernance qui demande le respect ainsi que la considération des partenaires ». A ce niveau se pose le problème d’équité et de l’égalité des acteurs. Le sens de la mesure et de l’équilibre dans le partage des missions, des fonctions et des responsabilités ». Ce qui appelle, selon lui, de la part de tous, « le penser à l’autre. C’est de l’écoute active, c’est-à-dire des consultations à la base.
En fin, c’est une démarche inclusive et participative des acteurs. Inclusive dans la mesure où tous ceux qui sont membres de la coalition sont invités à donner leur avis et à participer, soutient-il. M. Bâ semble ne rien comprendre des choix faits sur les listes de sa coalition. La question qu’il se pose et qui ne trouve toujours pas de réponse fiable, est de savoir qui fait réellement les choix et quel est l’œil ou le doigt qui indique les choix sur lesquels doivent être portée la candidature de x ou de y. « Personne ne sait, parce que moi, le Président Macky Sall ne me connait pas, il ne connait pas Fodé Ndong (investi en qualité de suppléant sur la liste nationale), Ba Oumou Diallo etc. J’estime que ce sont les leaders locaux, régionaux, à envergure nationale qui ont fait le choix à la place de la conférence des leaders ». Et pourtant, poursuit le socialiste et délégué au Maire de la commune de Tambacounda, « c’est à la base, sur les territoires que se déroulent les enjeux ». C’est dire que la volonté des citoyens doit importer. « Mais nous avons constaté que tout cela a été battu en brèche au cours des 3 derniers choix qui ont été faits. Lors du conseil économique, social et environnemental, les partenaires ont été laissé en rade, au Haut Conseil des Collectivités Territoriales, la même situation s’est produite et aujourd’hui pour les législatives ». Trop c’est trop semble dire M. Bâ.
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