Le préfet du département de Goudiry a présidé, jeudi 14 novembre dernier, un CDD (Comité Départemental de Développement) pour faire le bilan de l’année scolaire écoulée mais aussi des 10 années d’existence de l’Inspection de l’Education et de la Formation.
Il s’agissait de voir les acquis surtout au niveau de l’augmentation des effectifs des structures et également des élèves, du préscolaire au moyen en passant par l’élémentaire.
Il a été noté un relèvement du taux de réussite au Cfee, à l’entrée en 6e et au Bfem. Mais, « ces acquis ne doivent pas cacher des difficultés dans le pilotage du secteur de l’éducation. Car le déficit en personnel enseignant impact négativement sur le fonctionnement des structures et sur les performances », clarifie Bira Gaye Diagne, IEF de Goudiry.
Le document présenté aux participants à ce Cdd fait état d’un déficit global de 84 enseignants (en français) au niveau de l’élémentaire et 12 pour l’arabe. « A ce jour, il y a 22 écoles élémentaires qui ne fonctionnent pas. C’est-à-dire les enseignants, au nombre 36, qui étaient dans ces écoles sont affectés au mouvement national et ne sont pas remplacés », regrette l’Ief Diagne.
Malgré des redéploiements opérés, la situation est restée entière dans ce département. Un petit calcul a révélé que 3.355 élèves dont 1.763 filles et 1.592 garçons, sont sans maîtres.
La gymnastique de l’Ief pour gérer cette situation a été de recourir aux classes spéciales. Ainsi 238 classes multigrades pour 22 classes doubles flux sont fonctionnelles. Si le niveau national ne met pas suffisamment de sortants à la disposition de ce département, des écoles seront malheureusement gelées dans le Boundou.
echoriental.com
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