Participant à l’atelier sur la maîtrise de l’état civil pour une effectivité des Droits humains et une citoyenneté active et participative, organisé par Amnesty International, Gilbert Faye, sous préfet de l’arrondissement de Missirah, département de Tambacounda, défend que « si nous arrivons à mettre en place des coins état-civil dans les structures de santé, nous réglerons beaucoup de problèmes».
En plus des audiences foraines organisées dans les différentes communes, l’état a préconisé la mise en place de coins-état civil au niveau des postes de santé.
« Cela suppose que nous allons régler les problèmes des distances entre le chef lieu de la commune et les autres localités de cette collectivité territoriale en procédant à l’ouverture de plusieurs centres secondaires d’état civil. Car il est inadmissible en 2019 d’avoir un seul centre secondaire d’état civil implanté au niveau du chef lieu de la commune. Si une commune fait 90 localités ou villages, faire des dizaines de kilomètres pour déclarer son enfant, cela peut poser des problèmes », clame-t-il.
Le sous préfet Faye s’est félicité de la tenue de cet atelier organisé par Amnesty International, par rapport aux questions d’état civil. Il reconnait que l’état civil traverse des difficultés dans toutes les collectivités territoriales du département de Tambacounda. « Sans l’état civil, rien ne marche. Un citoyen qui n’a pas de pièce d’état civil, ça pose problème », conclut-il.
echoriental.com
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