Le maire de la commune de Moudéry dans le département de Bakél a initié une journée de don de sang à la banque de l’hôpital régional de Tambacounda. Une initiative pour lutter contre la pénurie de ce liquide précieux dans une région où la demande est très forte.
« C’est une stratégie visant à réduire les pénuries de sang dans les structures sanitaires de la région de Tambacounda », Fousseynou Ndiaye maire de cette commune.
Tous les acteurs, toutes les couches de la société ont été impliquées le 8 décembre dernier. « Il y a souvent des personnes au niveau des structures de santé qui ont besoin de sang. Et, nous voulons avoir une riposte par rapport à ces situations qu’on devrait corriger », souligne le Maire Ndiaye.
Il ajoute que le don de sang permet de sauver des vies. « Nous sommes dans une région traversée par le corridor Dakar-Bamako avec un nombre préoccupant d’accidents de la circulation. Donc, nous avons un besoin en sang pour éviter les décès liés à des hémorragies. Pour un cadeau de fin d’année, j’ai jugé nécessaire d’organiser cette journée de don de sang pour alimenter la banque du district sanitaire de Bakel et celle de l’hôpital régional de Tambacounda », se réjouit le maire Ndiaye soutenu par Eiffage Sénégal.
Pour cette troisième fois, l’Edile a regretté le mauvais état des routes impraticables qui ont bloqué d’autres citoyens des 19 villages que compte la commune et qui voulaient rallier Moudéry pour poser ce geste d’importance capitale. D’ailleurs un bus qui devrait amener plusieurs personnes est tombé en panne au niveau de Tourimé.
Pour Samba Ndiaye, responsable de la Banque de sang de l’hôpital régional de Tambacounda, le geste est de haute facture car il s’agit de sauver des vies. Il s’est félicité de la symbiose qui existe entre le Maire et les populations. Le biologiste invite les populations de la région de Tambacounda à donner de leur sang car plusieurs services de l’hôpital régional doivent être bien fournis. Seulement regrette Samba Ndiaye, c’est la pénurie de sang du groupe O+ qui inquiète. « C’est là où la demande est très forte », explique-t-il.
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