Au lendemain des heures fatidiques pendant lesquelles les différentes listes des coalitions ou mouvements politiques ont été rendues public par le ministère en charge des prochaines élections législatives, que de grognes, d’énervements, de menaces de vote sanction sont enregistrés un peu partout dans le pays. Tambacounda n’a pas dérogé à cette règle car dans les différents camps, chacun y va de son propre commentaire ou analyse. C’est ainsi que le politicien Bounama Kanté, 3e adjoint au Maire de la commune de Tamba, a fait face à la presse pour une analyse des choix des personnalités devant défendre la région au niveau de la représentation nationale. Considérant les 3 coalitions supposées être les plus grandes, M. Kanté de se rendre compte que les tambacoundois ont été très mal servis du point de vue de l’agencement dans les listes nationales. « Si nous prenons la listes du BBY, la seule tambacoundoise titulaire qui y figure est madame Fatoumata Déo Cissé et se retrouve à la 48e position. Pour la liste de Manko Taxawou Sénégal le seul qui y figure est Lassana Kanté, il est à la 57e position et pour Manko Watou Sénégal, c’est madame Yakharé Diop qui se retrouve à la 53e place ». A Bounama de soutenir que « même si les 3 listes remportent les élections, ces 3 personnalités ne passent pas eu égard à leur position ». Comparaison pour comparaison, l’analyste de voir que pour le seul département de Dakar, il est comptabilisé 7 investis sur les listes départementales au moment où pour toute la région de Tambacounda c’est le même nombre. C’est dire que Tamba n’aura probablement que 7 députés à l’hémicycle. « Certains peuvent dire que le nombre est peu important, mais c’est un signe avant coureur de manque de considération. Nous considérons que la région n’est pas une entité électorale mais il fallait pour chacune des listes garantir la représentation dans l’agencement des différentes régions du Sénégal. C’est-à-dire que chaque liste doit prendre en compte un représentant ». M. Kanté s’en est désolé de constater cet état de fait et invite à une réflexion profonde de cette situation. « Après les investitures, les invectives un peu partout ».
Ansoumana SADIO
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