Pour impliquer les communautés dans le processus d’une éducation de qualité par l’amélioration du respect des droits de l’enfant, une enquête dans les 4 départements de la région de Tambacounda a été commanditée par ActionAid en partenariat avec 4 des ses partenaires.
Il s’agit d’établir une situation de référence du système éducatif avec les communautés dans les zones de Koussanar, Missirah, Bakel et de Bala. Egalement, il a été question d’analyser les principaux problèmes liés au respect des droits de l’enfant N°3 et N°5. Formuler les recommandations d’ordre stratégique et opérationnel à l’endroit des différentes catégories d’acteurs de l’éducation dans les zones ciblées pour l’amélioration des conditions de vie et d’étude des apprenants.
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Selon Moustapha Kâ du Grdr Bakel-Matam basé à Tamba, parlant au nom de l’Aprovag, Am Be Koun Solidarité, la fédération Yaakar Niani Wouli et le Grdr, le N°3 parle du droit à une infrastructure accessible et adéquate. « Car les écoles doivent disposer d’un nombre suffisant de salles de classes, être ouvertes à tous, équipées d’installations sanitaires appropriées et séparées pour les filles et les garçons ».
Pour le droit à un environnement sûr, protecteur et non-violent, « les enfants doivent être protégés à l’école et sur le trajet de l’école. Il convient de mettre en place des règles claires de lutte contre l’intimidation ainsi que des systèmes permettant de rapporter en toutes confidentialité toute forme de maltraitance ou de violence et d’y remédier », soutient M. Kâ.
Lors d’une rencontre à Tambacounda de restitution de cette enquête, les initiateurs informent qu’il s’agit de partager les résultats avec la communauté.
En marge de cette rencontre de restructuration, l’Inspecteur d’Académie de Tambacounda, Alassane Niane soutient que l’étude est importante car elle permet de revisiter les droits attachés aux infrastructures scolaires ainsi que ceux liés à la sécurité des enfants. « Nous avons des données chiffrées. Nous avons également la perception des parents, des acteurs de l’éducation », dit l’I.A Niane.
Pour l’Inspecteur, les données fournies par l’étude vont permettre « de nous réajuster, d’avoir une base d’informations nous permettant d’aller dans le sens de corriger certains disfonctionnements. On aura un éventail de problèmes à régler et en synergie, nous allons essayer de trouver des solutions idoines ».
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