Pour un renforcement de connaissances des populations, des autorités locales et autres responsables religieux, sur les Dssr, à savoir l’équité entre les dangers du mariage des enfants et les mutilations génitales féminines, des acteurs ou porteurs de voix de Tambacounda ont été à un atelier de renforcement de capacités sur ces thématiques.
Il s’agit de lutter efficacement contre les Mgf (Mutilation Génitale Féminines), de renforcer les connaissances de ces acteurs sur les changements concernant les arguments sanitaires, religieux et socioculturels. Egalement, que les Cape intègrent dans les plans d’action, des stratégies de lutte contre ces mutilations.
Il est indiqué que 33% des filles sont mariées au Sénégal et ceci avant l’âge de 18 ans. Des enquêtes font également part que la région de Tambacounda est indexée pour être parmi celles dont le phénomène est rependu avec 57% de cas, derrière celle de Kolda.
Et pourtant, informe Mme Coly, animatrice de l’atelier d’échange avec les acteurs, les badjén Gox, les femmes leaders, plusieurs stratégies ont été développées par notre pays, mais malheureusement, la pratique persiste surtout dans des régions comme celle de Tambacounda.
Des échanges sur les conséquences néfastes de ces pratiques ont permis de sensibiliser les participants sur la santé sexuelle et génétique des fillettes, « qui augmente considérablement le taux de mortalité maternelle et néonatale ».
Pour faire face à ces situations qui menacent dangereusement la santé des fillettes, Enda Jeunesse Action, à travers le programme dénommé « son choix », c’est-à-dire construire des communautés libres de tout mariage d’enfants, a organisé une telle journée de réflexion, d’échanges mais aussi de sensibilisation des leaders. Ce programme, de lutte contre les mariages d’enfants, est appuyé par Kinderpostzegels, qui veut ainsi créer un environnement protecteur.
echoriental.com
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