Le comité d’organisation de la première édition des 72 heures des Terres Neuves du Sénégal oriental, a réussi un coup d’essai. Toutes les sensibilités ce sont retrouvées à Méréto qui a abrité l’événement. L’objectif est de donner à ce rendez-vous culturel un cachet populaire et inédit. Durant 3 jours, du 14 au 16 juin 2019, expliquent les membres du comité d’organisation, il s’agissait de revenir sur l’histoire de la création des terres neuves, son origine et le but visé en son temps par le président poète Léopold Sédar Senghor, en créant cette zone à dominante agricole et pastorale.
« Prés de 50 ans après la création de cette zone, les fils et petits fils ont besoin de comprendre l’histoire de ces terres neuves pour exprimer pleinement leurs identités culturelles, tout en restant ouverts aux autres cultures », explique l’adjoint au Préfet de Koumpentoum M. Niasse Ndiaye. Une occasion jamais rêvée pour des moments de communion, de partage et de solidarité agissante à travers des manifestations du genre.
Au nom de Mamadou Omar Sall, parrain de cette première édition, Yaya Dia à la tête d’une forte délégation, a magnifié l’initiative et s’est réjoui de l’organisation des ces rencontres qui mettent en exergue l’un des plus grands projets du président poète Senghor.
Selon Yaya, le parrain ne pouvait pas refuser une telle opportunité. « Agriculteur de renom, Mamadou Omar Sall ne saurait décliner une sollicitation de ses parents travailleurs de la terre. Quand le comité de pilotage l’a saisi de sa volonté de le voir parrain officiel des journées, il a toute de suite accepté », précise Yaya.
Il soutient que « les terres neuves, ont grandement participé au désengorgement du bassin arachidier et sensiblement contribué à l’amélioration des rendements des agriculteurs qui d’année en année baissaient dans le Sine. Grâce à elles, plusieurs centaines de familles ont retrouvé le salut sous la vision éclairée du président Léopold Sédar Senghor qui a su mettre en œuvre l’initiative ».
Les terres neuves occupent aujourd’hui un espace constitué de plusieurs villages abritant des populations hétérogènes. En 1976, la population des terres neuves a été évaluée à 4090 et en 1982 elle a été de 9602 et 7658 en 1987.
Selon l’adjoint au Préfet, pour le choix de l’ancienne région du Sénégal Orientale actuellement région de Tambacounda, des enquêtes ont révélé que le potentiel agricole de cette zone est important pour la mise en valeur rationnelle et intensive de ces terres. Le projet a alors était établi sur la base d’objectifs de développement relativement ambitieux : intensification et diversification des cultures.
Dans les années 1970, avec les cycles de sécheresse qui ont secoué le monde rural soudano sahélien, africain et sénégalais en particulier, le gouvernement avait alors la ferme décision de réorienter la politique agricole du pays principalement dans la culture arachidière et céréalière. C’est le cadre de l’appauvrissement des terres du bassin arachidier, que le premier Président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor, a pris la pleine mesure de déplacer les personnes à revenus agricoles faibles, vers des zones à terres fertiles et peu peuplées du pays. C’est ainsi que les zones de Koumpentoum et le Nord de Maka Kolibantang ont été choisies, pour devenir des terres neuves.
Prés de 50 ans après, les fils et petits fils ont besoin de comprendre l’histoire de ces terres neuves pour exprimer pleinement leurs identités culturelles, tout en restant ouvert aux autres cultures. Une occasion jamais rêvée pour des moments de communion, de partage et de solidarité agissante à travers des manifestations du genre.
Il a magnifié la présence de la délégation du parrain Mamadou Oumar Sall, « un homme de développement sans égal ».
M. Ndiaye a félicité le comité de pilotage pour l’initiative qui vient magnifier l’un des plus grands projets du Président poète, Léopold Sédar Senghor.
echoriental.com
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