Amnesty International, fidèle à sa mission de défense des droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme, a organisé ce jeudi 28 mars 2019 à Tambacounda, un atelier de formation à l’endroit des sous préfets, maires et autres officiers d’état civil ou agents des mairies en charge de l’état civil du départament de Tamba. Il s’agit d’un atelier sur la maîtrise de l’état civil pour une effectivité des Droits humains et une citoyenneté active et participative.
A cette occasion, Seydi Gassama, secrétaire exécutif d’Amnesty International explique qu’il s’agit pour son organisation, d’accompagner les efforts de l’Etat pour faire en sorte que chaque enfant né au Sénégal, puisse avoir la déclaration à la naissance. « C’est d’abord des obligations pour l’Etat du Sénégal en vertu des conventions internationales qu’il a ratifié. C’est aussi une obligation pour nous citoyens ». A l’en croire, il appartient à la société civile de participer aux efforts pour faire en sorte que « dans nos pays, aucun enfant ne soit plus exclu du système éducatif à cause d’un manque d’extrait de naissance », dit-il.
D’ailleurs, soutient Gassama, « les déclarations de naissances participent à aider l’Etat à planifier les politiques publiques ». Car l’Etat doit savoir dans 5 ans combien d’enfants doivent aller à l’école ? Par conséquent, « il faut que nous facilitions le travail à l’Etat si nous voulons lui demander des comptes par rapport à ses obligations ». Le secrétaire exécutif d’Amnesty reconnait tout de même que beaucoup d’efforts sont faits par l’Etat à travers les tribunaux d’instances, l’administration, etc.
« Et nous venons appuyer ces efforts » soutient Gassama. Ce qui permet à son organisation d’inscrire ses rencontres dans le cadre des politiques publiques qui ont été définies en matières d’état civil. Il a également rappelé que les déclarations de naissances portent sur les droits de l’enfant. Il urge pour lui, de sensibiliser les populations surtout les responsables de familles pour que tous les enfants qui naissent, disposent de pièce d’Etat civil.
echoriental.com
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