Renvoyé pour ce mercredi 27 février 2019, le procès d’Ibrahima Ndoye, un des chauffeurs du convoie du candidat du Parti pour l’Unité et le Rassemblement, PUR, indexé pour avoir mortellement fauché le jeune Cheikh Touré le 11 février dernier, lors des affrontements à Tambacounda entre les éléments de ce parti et des jeune de Bby, s’est tenu. Après plus de 4 tours d’horloge de l’audience, le tribunal donne rendez-vous mercredi prochain, 6 mars pour délibérer sur cette affaire.
En effet, après avoir entendu le prévenu sur les circonstances de l’accident, Ibrahima Ndoye est resté droit dans ses bottes, « Je suis un ancien militaire, sapeur pompier de surcroît. Il s’agit pour moi de sauver des vies et non d’en faire perdre. Je ne savais même pas que j’avais touché quelqu’un. Car au moment des faits, le seul objectif pour moi, était de s’échapper pour sauver les occupants du véhicule. Et la poussière ne pouvait pas permettre de voir», laisse entendre le prévenu devant la barre.
Une constance défendue par ses avocats, Me Ousseynou Gaye et Me Amadou Bâ qui ont tout simplement déploré le manque de preuves fiables de l’implication de leur client. « Aucun témoin ne s’est présenté pour dire exactement qu’il a vu Ndoye fauché le jeune Touré », défendent-ils.
Même si le procureur, dans son réquisitoire, a prononcé 1 an d’emprisonnement ferme, les avocats ont battu en brèches les délits de fuite du chauffeur et de défaut de maîtrise de son véhicule. Et pour l’homicide involontaire, ils évoquent le doute sur toute la ligne car aucun indice n’a été fourni pour déterminer avec exactitude que c’est bien Ibrahima Ndoye, qui a mortellement fauché Cheikh Touré.
C’est ainsi que le président a renvoyé le délibéré au 6 mars 2019.
echoriental.com
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