Le combat contre les Mutilations Génitales Féminines(MGF) est engagé par l’antenne régionale de l’association des sages-femmes d’Etat. Des chiffres effrayants de victimes de cette pratique ont été publiés pendant un forum d’échange tenu à l’occasion de la célébration de la première édition de la journée régionale de ces sages-femmes. Selon Odile Sarr, présidente de l’antenne régionale de cette association, les mutilations féminines demeurent et restent toujours un phénomène encore d’actualité surtout en Afrique. Ainsi des études en santé rendues publiques en 2014 montrent que 120 millions de femmes et filles sont excisées dont 100 millions sont africaines. D’ailleurs en 2016, l’UNICEF indique que 200 millions de femmes ont été victimes des ces pratiques. Plus de 91 millions vivent les conséquences fâcheuses de cet état de fait. Pendant le forum il est ressorti que les MGF sont une atteinte de l’intégrité de l’organe génital d’une personne de sexe féminin par ablation totale ou partielle d’un ou de plusieurs éléments par infibulation ou par tout autre moyen. A Odile Sarr présidente de l’association régionale des sages-femmes de signifier que les conséquences de ces pratiques néfastes sont multiples et variées. Il s’agit entre autres de la douleur sévère, des infections génitales, l’hémorragie, la fistule obstétricale, etc. Pour faire face, les membres de l’antenne régionale ont pris le ferme engagement de s’ériger en sentinelles pour l’abandon des MGF dans la région. Egalement, les camarades de la présidente Sarr de s’engager à la réduction de la mortalité maternelle et infanto juvénile. Pour ces sages-femmes, la clé de la vie est entre leurs mains. A l’occasion de la célébration de cette journée régionale, des thématiques sur la santé de la femme ont été abordées par Dr Sylla de l’hôpital régional de Tambacounda.
Ansoumana SADIO
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