Un Centre de ressources pour les migrants, financé par la Grande-Bretagne et l’Organisatoon internationale pour les migrations (OIM), a été inauguré vendredi à Tambacounda (est) par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Sidiki Kaba.
La nouvelle structure ambitionne un accès rapproché aux services et informations nécessaires pour une migration « sûre et ordonnée » pour les populations des régions du sud-est du Sénégal.
De cette manière, il compte apporter des réponses « aux besoins immédiats » dans ce domaine, en aidant les migrants à accéder à des « conditions décentes et respectueuses ».
« Les services proposés ici par le gouvernement sénégalais et l’OIM est de donner l’occasion à chacun de partager son expérience et d’y trouver des conseils sur la façon d’aborder sa migration ou son retour », a indiqué Marise Habib, coordinatrice des projets d’assistance et de protection des migrants à l’OIM.
Ce centre placé sous l’autorité du comité national chargé de la situation des réfugiés, rapatriés et personnes déplacées est considéré comme un lieu essentiel pour assurer un accès rapproché aux services et informations sur la migration légale, a-t-elle ajouté.
Mme Habib a rappelé qu’en 2017, « plus de 4 500 » migrants de retour au bercail et en situation de détresse le long des routes migratoires, avaient été pris en charge par le gouvernement du Sénégal avec l’assistance de l’OIM.
Plus de 600 de ces jeunes Sénégalais étaient originaires de la région de Tambacounda, a signalé Marise Habib, soulignant la nécessité d’agir pour une meilleure gestion de la migration à Tambacounda, région qui occupe selon elle « une place privilégiée dans les déplacements au Sénégal ».
« L’immigration qui est d’abord un projet individuel avant d’être familial puis social, doit être encadrée pour l’intérêt de tous », a pour sa part soutenu le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Sidiki Kaba.
Il a rappelé la responsabilité de l’Etat de créer « un cadre » devant permettre aux jeunes de renoncer à émigrer pour cherche à faire leur vie sur place au Sénégal.
« Le chemin de l’Europe est pénible. Trop de personnes y perdent la vie dans le Sahara ou les profondeurs de la mer. Cela doit cesser », a dit Me Kaba, invitant les jeunes à s’approprier les « grandes orientations » de la politique du président de la République visant à développer les terroirs sénégalais.
APS-echoriental.com
+ Commentaire