Le 8e comité de suivi de la réserve naturelle communautaire du Boundou s’est tenu à Goudiry dans le cadre de l’élaboration du plan de gestion 2024–2033. Il s’agit à travers un atelier organisé à cet effet, de réunir les acteurs et partenaires ainsi que les institutions concernées pour valider le document de planification stratégique de ladite réserve.
Durant la rencontre, le 28 novembre 2024, il a été précisé que « cette réserve naturelle est créée en 2009, suite à une forte volonté de la population locale de préserver son patrimoine naturel et de voir revenir la grande faune sauvage. Il s’agissait entre autres, de maintenir la biodiversité (habitats naturels et faune sauvage) et améliorer sa connaissance, tout en favoriser un développement local durable de la zone. Ce, pour améliorer les conditions de vie des populations mais aussi pour préservation les écosystèmes, l’environnement et le développement de l’économie locale ».
Pour une bonne gestion de cette réserve qui s’étend sur 120 000 ha, « le conservatoire de la réserve naturelle (CORENA) du Boundou, a procédé à un travail minutieux devant aboutir au plan de gestion qui se veut être un document stratégique qui définit les grands enjeux de gestion de la réserve et la stratégie à mettre en place à l’horizon 2033 » a expliqué le commandant Abdou Diouf, gestionnaire de la réserve naturelle communautaire du Boundou.
« Le document de planification identifie les grands enjeux de ladite réserve. A savoir la préservation mais aussi le développement local. Il s’agit alors de définir toute la stratégie qui doit être mise en œuvre pour l’atteinte de ces objectifs de préservation et de développement local » a précisé le commandant Diouf.
Il est question, selon lui, « de préserver les milieux aquatiques, les zones humides de la réserve, mais aussi les écosystèmes, les savanes et les forêts de baobab. Ce qui nous a permis d’identifier un certain nombre d’objectifs à long terme et aussi un plan d’action constitué principalement d’actions communautaires liées à la surveillance contre la coupe de bois, le suivi écologiques, la mise en place d’infrastructures, d’équipements, de renforcement de compétences mais aussi d’actions citoyennes sur les services sociaux de base, comme l’éducation, la santé, l’agriculture sans oublier les autres domaines » souligne le gestionnaire de la RNC.
Il ajoutera que « la gestion est communautaire et permet aux populations d’exploiter mais de manière durable, les ressources. Ce qui a permis ces dernières années, l’exploitations des produits comme les fruits de baobab. Et nous appuyons les groupements de femmes pour l’installation d’unités de transformation, l’équipement mais également l’appui dans la commercialisation ».
Sandrine martin Gran première vice-présidente du département de l’Isère, au nom de la toute la délégation de venue de l’Isère, se dit très satisfaite du séjour. Ce qui lui a permis de souligner que le partenariat financier a été doublé. Car, il est question de protéger la nature en collaboration avec les habitants, les collectivités territoriales. « Il y a tout un travail sur le développement local et l’harmonisation entre la préservation de la nature et le développement local. Il existe un autre dispositif intitulé « un arbre, un habitant ».
Par conséquent, « nous nous sommes engagés sur la totalité de notre mandat au département à planter autant d’arbre qu’il y a d’habitants (1,2 millions d’habitant) dans le département de l’Isère. Et une partie de ces arbres seront plantés un niveau de la réserve naturelle communautaire du Boundou. Elle se dit très satisfaite du travail mené par le CORENA à travers toute l’équipe du commandant Diouf. « Nous sommes vraiment rassurés ».
echoriental.com
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