Les femmes investies sur les différentes listes en compétition dans les régions de Tambacounda et de Kédougou, pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, ont bénéficié d’une session de renforcement de capacités de deux jours à Tambacounda. Il s’agit pour ONU-FEMMES, qui a initié cet atelier, de les accompagner et de partager avec elles, les outils sur les enjeux de la communication en période électorale afin de renforcer le plaidoyer, l’efficacité et la persuasion des candidates.
En outre, note madame Oumou Diallo coordonnatrice de l’ONP (Observatoire National de la Parité) dans les régions de Tambacounda et de Kédougou, il est question « de les amener à comprendre le cadre juridique des élections législatives. Également, de les sensibiliser sur un environnement électoral de paix et de sécurité ».
C’est sous la houlette de Onu-femmes, que les femmes des 7 départements la région naturelle du Sénégal oriental ont été conviées pour échanger avec elles, « sur les thématiques tels que les enjeux de la communication politique, le cadre juridique et réglementaire du processus électoral, femme et leadership et sur la sensibilisation, les enjeux de la participation des femmes dans les instances décisionnelles ainsi que sur la prévention des violences en période électorale », explique la coordonnatrice de l’ONP au Sénégal Oriental.
A l’en croire, il est important que les femmes soient outillées « dans le cadre juridique afin qu’elles puissent connaitre le processus électoral mais au-delà, pour pouvoir bien représenter les populations à Assemblée nationale ». Elle soutient par la suite qu’après ces élections, celles qui auront la chance de siéger à l’Assemblée Nationale, bénéficieront d’une autre session de renforcement pour une meilleure représentation et une bonne prise en compte des préoccupations des populations.
Lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cet atelier, Alioune Badara Mbengue préfet du département de Tambacounda a salué la pertinence de ladite session qui veut renforcer les lois et règlements sur la parité. « Nous espérons qu’à la fin de cette formation, les femmes investies dans les régions de Kédougou et Tambacounda auront les capacités nécessaires pour représenter dignement les populations à l’Assemblée nationale ».
A madame Oumou Diallo de rappeler que « le Sénégal s’inscrit sur les principes de l’égalité des hommes et des femmes et de leur égal accès aux instances et processus de prise de décisions conformément aux agendas internationaux et régionaux. Et donc, « le taux de représentation des femmes à l’Assemblée est relativement apprécié par les organisations de femmes. Elles notent la présence certes importante des femmes (44%) au sein de l’hémicycle, mais plusieurs défis restent à relever notamment, le respect de la loi dans les instances de l’Institution, les contraintes politique, sociale et culturelle ».
Cet atelier est organisé par ONU-FEMMES en partenariat avec le PNUD, le National Democratic Institut (NDI) l’Observatoire Nationale de la Parité (ONP), le Conseil Sénégalais des Femmes (COSEF), les antennes du Réseau National de Veille et d’Alerte pour le respect de la loi sur la parité (RNVA), le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO), Alliance pour la Migration, le Leaderhip et le Développement (AMLD), la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
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