Le COSAED (Collectif d’Appui aux Enfants et jeunes en Difficulté) a bouclé son camp de réinsertion professionnelle organisé durant 5 jours à Tambacounda. Un programme qui ambitionne d’améliorer significativement et durablement la résilience, la protection et la prise en charge multidimensionnelle des enfants en situation de rue (ESDR) et vulnérables au Sénégal ainsi que leur réinsertion sociale, socioprofessionnelle, familiale et communautaire.
Sous le thème, « initiation sur le métier de l’énergie solaire », ce sont 30 enfants, garçons et filles venus des régions de Saint Louis, Dakar, Kolda, Ziguinchor et Tambacounda qui ont été initiés à l’installation du solaire pour produire de l’énergie propre dans l’alimentation en électricité.
Un camp organisé, pour « permettre aux enfants de faire le choix de leur projet de vie », a dit madame Thiané Diakhaté point focal COSAED pôle Tambacounda. A l’en croire, « le Cosaed organise chaque année des camps d’initiation ou de réinsertion professionnelle. Car c’est une structure qui travaille avec des enfants en situation de rue, ceux qui sont dans les daaras, mais aussi ceux qui sont déscolarisés et qui peinent à trouver des possibilités de réinsertion. Donc, en les écoutants, il est possible de les orienter vers un métier, une profession. Et aujourd’hui, il est établi que l’énergie solaire peut être une véritable source de développement ».
Le point focal de souligner qu’après cette formation, des échanges avec les parents, les responsables des daaras permettront de faciliter la réinsertion des enfants afin qu’ils puissent se professionnaliser à travers un métier de leur choix. Car, les 30 enfants ont appris l’installation du solaire, de l’électricité propre. « La suite, il est offert au jeune de définir son choix et le Cosaed l’accompagne dans son choix », a dit Moussa Coulibaly, travailleur social de rue, en charge de la communication du Cosaed. « Ils vont bénéficier d’un accompagnement pour une réinsertion à la fois sociale, citoyenne et économique tout en développant un projet de vie en accord avec leurs envies et capacités », souligne-t-il.
« Des supports ont été mis à la disposition des enfants pour qu’ils puissent faire leur propre choix par rapport au métier qu’ils préfèrent exercer dans le cadre de leur projet de vie. C’est juste une phase initiale », a souligné le responsable de la communication du Cosaed. Parmi les participants, Moussa dira que certains ne sont dans a rue. « Certains sont dans des centres entrain d’être encadrés ».
Il est indiqué que l’insertion professionnelle est un enjeu important pour l’ensemble des jeunes du pays. Trouver un travail qu’ils aiment et pour lequel ils ont été formés est la meilleure façon de trouver une place au sein de la société et de devenir autonome. Une manière pour le Cosaed à travers ce camp, de contribue à renforcer l’accès des jeunes filles et garçons, à leurs droits et à leur insertion sociale, citoyenne et économique. L’insertion professionnelle est l’un des leviers à actionner pour aider les jeunes garçons et filles à sortir de la pauvreté.
A la fin de ce camp, des kits scolaires et des attestations ont été distribués aux enfants.
echoriental.com
+ Commentaire