Le projet de réhabilitation de la ligne ferroviaire dénommé Dakar-Tambacounda fast-track suit son cours normal. Après le lancement en janvier 2023, une délégation du syndicat autonome des travailleurs du rail (Satrail) a initié une tournée nationale pour rencontrer es travailleurs, mais également s’enquérir de l’état d’exécution des travaux.
Madame Mbéne Séne Nguébane secrétaire générale des travailleurs du rail (Satrail), affilié à la UNSAS de décliner les enjeux de cette reprise du trafic entre d’abord Dakar et Tambacounda mais également entre Tambacounda et Bamako. La secrétaire générale se dit satisfaite de l’évolution des travaux. Pour elle, le rythme est satisfaisant et la relance est très possible pour le mois de janvier 2024, comme annoncé par la direction générale.
« Je pense que vu l’état actuel de l’évolution des travaux et le niveau d’engagement des travailleurs du rail, le train pourra effectivement siffler à nouveau au mois de janvier 2024 ». Seulement, elle a invité les populations à libérer les emprises pour le bon déroulement des travaux de réhabilitation. « Ceux qui occupent ces emprises ne doivent pas attendre d’être déguerpis. Ils doivent le faire pour permettre aux activités de se réaliser en toute sécurité avec le respect des normes prévues par la direction ».
Face à la presse, la question de la revalorisation de la situation des travailleurs du rail a été abordée par madame Mbéne Séne Nguébane. « Les travailleurs vivent des conditions très difficiles et méritent d’être mieux pris en compte surtout dans ce contexte de flambée des prix des denrées et autres matériels et matériaux. Ils sont très engagés et déterminés à accompagner la relance du train. Seulement, leurs conditions de travail et de vie restent à désirer. Je lance un appel pour la revalorisation de leurs situations.
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