Le ministre Samba Ndiobène Kâ en charge du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, a présidé un Comité Régional de Développement, CRD spécial à Kédougou. Une rencontre pour échanger sur la 3e phase du programme de résilience agricole qu’il conduit. L’initiative lancée en 2018 pour les régions de Kaolack et de Kaffrine, va toucher plus de 3.158 ménages de la région de Kédougou avec une enveloppe financière de 631 millions de francs Cfa.
Dans le cadre de ce programme, « il s’agit d’accompagner les différents ménages du RNU (Registre National Unique), dans le cadre de leurs activités de productions agricoles, animales et piscicoles à travers un cash transfert de 200.000f par ménage », explique le ministre. En plus, un volet essentiel et fondamental, c’est-à-dire de formation, la sensibilisation, le coaching collectif, entre autres, sont envisagés « pour permettre aux différents ménages bénéficiaires, de pouvoir, dans le cours terme, sortir de cette fourchette de personnes vulnérables ou de personnes pauvres ».
A l’en croire, il est question d’aller dans le sens de ne ménager aucun effort, pour sortir ces ménages du seuil de pauvreté, « d’où ces différents projets de filets sociaux tels que le yokk kom-kom, le programme de résilience agricole. Ce sont des programmes qui militent à l’autonomisation ultérieure de ces différents ménages », fait-il savoir.
Au démarrage dudit programme, plus de 4 mille ménages agricoles du registre national unique ont bénéficié d’un accompagnement à hauteur de 200.000f par ménage, plus un accompagnement en termes de formation, de sensibilisation et de coaching collectif. « Au delà de ce lancement au niveau de Kaffrine, il faudrait comprendre que dans la 2e phase, qui a toujours concerné cette zone agricole, c’est-à-dire les régions de Kaolack, Kaffrine plus celles de Kolda et de Sédhiou, plus de 10.400 ménages agricoles qui sont dans le Rnu, ont été touchés.
Et pour la 3e phase, plus de 30.000 ménages sont ciblés. « La particularité de cette 3e phase, c’est surtout l’intégration du secteur de l’élevage et de celui de la pêche. Le Président de la République s’est dit, dans la mesure du possible, en ce qui concerne le développement rural au sens large du terme, il est fondamental de ne jamais dissocier le secteur de la production végétal, de la production animal et de la pêche parce que ce sont ces 3 secteurs qui font le secteur primaire sénégalais. Et ce sont tous des secteurs où on peut retrouver des personnes vulnérables » note le ministre Samba Ndiobéne Kâ lors du Crd spécial tenu ce mardi 30 mai 2023, en présence du gouverneur de région ainsi que des membres du Crd et des organisations féminines.
Il promet qu’il y aura « un suivi, un travail important derrière pour permettre à ces différents bénéficiaires, de s’autonomiser au fur et à mesure », en mettant en exergue des activités génératrices de revenus.
Mama Siga DIOUF
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