Les fortes précipitations enregistrées ces derniers moments, ont occasionné des dégâts énormes à Gouloumbou entre les communes de Missirah et Néttéboulou. Le fleuve gambie est sorti de son lit et a débordé en envahissant des périmètres maraîchers. Plusieurs spéculations sont englouties dans ces eaux.
Selon Bacary Konaté et Yérim Diop, 6 hectares sont « dévorés » par les eaux. Ils sont essentiellement constitués de parcelles de piment.
Plus de deux millions de francs Cfa par hectares sont investis par ces jeunes qui ambitionnent de participer à leur manière, à la fixation d’autres jeunes dans leur terroir pour empêcher à ces derniers de se lancer dans une aventure d’émigration clandestine.
Les promoteurs qui avaient contracté des crédits-campagnes dans les institutions financières, ont planifié des recettes de plus de 1,5 million de francs par semaine. Malheureusement, l’eau s’est imposée.
Ces producteurs dans le désarroi, sollicitent une assistance de l’Etat afin de leur permettre de reprendre leurs activités dans ce périmètre qui emploie des dizaines de jeunes.
echoriental.com
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