La section de Tambacounda du Syndicat National des travailleurs des postes et télécommunications (SNTPT) a célébré le 1er Mai, fête du travail, dans un contexte particulier. Il s’agit d’une crise économique sans précédant que les travailleurs de la poste du Sénégal traversent.
Ces postiers et postières continuent malheureusement de vivre dans une situation difficile à cause de l’arrêt de l’exploitation mais aussi des retards de salaires très récurrents. Une occasion pour Tambadiang Danfakha, secrétaire général de l’union régionale de la section Tambacounda de la SNTPT, de souligner que les travailleurs sont dans l’inquiétude. « Nous avons mené beaucoup d’actions pour dénoncer la mal gouvernance qui gangrène la boite mais aussi demander l’amélioration des conditions de travail. Mais depuis lors, pratiquement, rien n’a bougé », regrette-t-il.
Danfakha en a profité pour interpeller les autorités au plus haut niveau, et d’informer l’opinion, car malgré toutes les promesses faites, la situation de la poste n’a pas encore changé. « Des difficultés périlleuses qui se sont accentuées sous l’effort d’une négligence coupable des autorités étatiques, sont à l’origine de perspectives inquiétantes qui ont fini d’installer les travailleurs et leurs familles ainsi que les clients et partenaires dans l’angoisse », lit-on dans leur manifeste du 1er Mai 2023.
Selon Sg Danfakha, l’Etat a préconisé la restructuration de la poste. C’est-à-dire de diminuer le nombre d’agents. Car le Chef de l’Etat avait déjà dit que le problème de la poste c’est le nombre pléthorique d’agents. Mais à notre grande surprise, des recrutements se poursuivent. Pas plus tard qu’au mois de mars dernier, plus de 100 agents ont été nouvellement recrutés.
Devant un manque de volonté politique que dénonce les travailleurs pour que la poste se relève, il est prévu une série d’actions à mener allant dans le sens d’agir sur le plan social mais également institutionnel pour sauver l’entreprise.
echoriental.com
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