Pour aider les élus, conseillers municipaux et départementaux de Tambacounda à prendre la juste mesure des enjeux de la réalisation des droits de la femme, le comité consultatif des femmes de Tambacounda leu a organisé un atelier. Un renforcement de capacités sur leurs rôles et responsabilités des conseillers, à travers les priorités de des différentes collectivités territoriales de la région.
Il est aussi question de renforcer leurs capacités sur le genre et l’approche basée sur les droits humains, fait savoir madame Oumou Diallo, chargée de projet au niveau du Ccf. Pour elle, la rencontre découle de la réalisation, durant la campagne électorale en vue des législatives de 2022, des séances d’interpellation citoyennes à l’endroit des candidates et les sessions de formation sur leurs rôles et responsabilités, puis l’approche basée sur les droits humains et l’égalité des sexes.
Dans un document remis à la presse , il est indiqué que « malgré une volonté politique et des progrès réalisés au plan juridique, politique et institutionnel, plusieurs indices montrent que les femmes au Sénégal demeurent largement discriminées et leurs droits ne sont pas pleinement respectés, notamment au regard de leur participation dans les processus décisionnels à tous les niveaux (familial, organisationnel, communautaire et politique), à la mobilité, à leur droit de disposer de leur corps ainsi qu’au pouvoir économique qui n’inclut pas simplement l’accès à un revenu décent, mais l’accès et le contrôle à toutes les composantes du pouvoir économique ».
Ce qui a fait dire à madame Traoré Aby Coulibaly, présidente du Ccf, que la structure, organisation d’exécution du projet VLF-Sénégal à Tambacounda, avait décidé de mettre à profit le financement rapide et réactif (Frr) pour proposer l’initiative qui consistait à interpeller les candidates à la députation du département de Tambacounda sur leurs positions par rapport à la problématique des droits et violences faites aux femmes mais aussi à renforcer les élus de la région sur leurs rôles et responsabilités de même que l’approche basée sur les droits humains et l’égalité des sexes.
Il est question, poursuit Mme Oumou Diallo, dans le cadre de la masculinité positive, de renforcer les capacités des présidents et présidentes commissions afin qu’ils sachent leurs rôles et responsabilités au sein du conseil. « Nous avons beaucoup de nouveaux conseillers à travers ces instances, « il urge de développer des stratégies pour les accompagner pour qu’ils puissent jouer pleinement leurs rôles afin qu’ils puissent répondre aux aspirations de la population». Elle ajoutera que les bénéficiaires de cette formation doivent assurer la restitution auprès de leurs collègues.
echoriental.com
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