La ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteure Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a annoncé mardi, l’érection d’ici 2 à 3 ans d’un hôpital de niveau 3 dans la région de Tambacounda (est), dans le cadre du Plan d’investissement sectoriel (PIS).
Mme Ndiaye a rappelé que le Plan d’investissement sectoriel (PIS) a été réalisé durant la période de la crise sanitaire du Coronavirus.
“C’est une doléance que nous recevons très souvent des populations de Tambacounda”, a notamment indiqué la ministre, en faisant allusion à l’érection d’un hôpital de niveau 3 dans la région orientale du Sénégal.
Elle prenait part aux activités économiques et sociales inscrites en marge du Conseil des ministres décentralisé prévu, mercredi, à Tambacounda.
Un Conseil présidentiel territorialisé s’est ouvert un peu avant 18 heures à Tambacounda en présence des membres du gouvernement, des autorités territoriales, entre autres.
Cette réunion présidée par Macky Sall vise à « évaluer les engagements du gouvernement [pour ladite région] depuis 2013 et prévoir les investissements prioritaires de l’Etat pour (…) Tambacounda, pour 2023-2025 ».
La rencontre se déroule en présence des maires, des présidents de Conseil départemental, représentants de la Chambre de commerce de Tambacounda et des organisations de femmes.
La ministre a relevé que l’érection de cet hôpital de niveau 3 devra permettre de doter la région de ressources humaines de qualité et en quantité suffisante.
La disponibilité de toutes les spécialistes va contribuer à ‘’diminuer au maximum les évacuations d’urgence vers Dakar », compte tenu de ‘’la longue distance et la situation frontalière qu’occupe la région de Tambacounda », a-t-elle expliqué.
Elle a souligné que “la construction de cet hôpital de niveau 3 se fera en lien avec l’Université du Sénégal oriental à travers notamment la création de filières santé”.
Outre le référencement de l’hôpital qui est à l’heure actuelle de niveau 2, couvrant sept districts sanitaires, docteure Marie Khemesse Ngom Ndiaye a aussi annoncé la construction d’un laboratoire de santé publique, sans donner d’autres détails.
Cette infrastructure sanitaire devrait permettre un “meilleur suivi de certaines maladies comme la rougeole et la fièvre jaune qui sont par moment signalées dans la région”, a-t-elle poursuivi.
APS
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