Le conseil municipal de la commune de Kahéne, département de Koumpentoum, s’est réuni en session ce vendredi 23 décembre 2022, relativement au vote du projet de budget de la gestion de l’année 2023. Un budget qui s’équilibre en recettes et en dépenses à 283 millions de francs Cfa, contre 286 millions pour le dernier exercice 2022. Les 41 conseillers présents à la session, ont tous voté à l’unanimité ledit projet de budget de leur commune.
Selon le Maire Mamady Thiam, « c’est un budget participatif, inclusif mais surtout social. Car, pour le fonctionnement, les prévisions s’élèvent 128 millions contre 155 millions pour l’investissement. Ce qui montre à suffisance que le budget « va permettre la prise en charge des sur priorités comme la santé, l’éducation, la jeunesse, l’environnement mais aussi pour des actions de développement, exemple l’autonomisation des femmes ». Sur la baisse dudit budget (283 millions) par rapport à celui de l’année 2022 (286 millions), l’Edile d’expliquer « qu’un budget doit être réaliste et réalisable. Nous avons revu à la baisse certaines attentes comme au niveau de la ligne participations diverses, pour être en phase avec les recettes ».
Il s’agit pour le Maire Mamady Thiam, de chercher à actionner le développement de la commune. « L’accent sera mis dans les volets santé et éducation eu égard au caractère rural de la commune et il nous faut renforcer les secteurs. Nous allons continuer dans la lancée d’équipements scolaires, de construction de salles de classes, de murs de clôtures. Nous avons inscrit la création d’un 4e poste de santé ainsi que l’ouverture de 2 autres cases de santé », explique le Maire Thiam.
Il ajoutera également que la construction d’un foyer des jeunes est envisagée « pour répondre à l’attente de cette jeunesse qui regorge de talents qui ne cherchent qu’un accompagnement pour éclore ».
D’autre part, il est prévu des constructions de magasins de stockage, appui des femmes dans le cadre de l’allégement des travaux domestiques, la mise en place de périmètres maraichers pour contribuer à la lutte contre la féminisation de la pauvreté. « Nous allons asseyez d’améliorer les conditions de travail des agents du FERA, mais aussi de ceux qui s’activent dans le secteur de la santé. »
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