L’Ong Tostan déroule sa campagne de sensibilisation des populations pour faire face aux pratiques de l’excision mais aussi du mariage d’enfants. Ainsi, l’équipe du superviseur du programme Unfpa, Moussa Wane, sillonne les quartiers pour des rencontres inter quartiers pour faire comprendre les dangers liés à ces phénomènes qui constituent un danger pour la santé des victimes de ces pratiques néfastes.
Durant la rencontre au quartier Abattoir complémentaire, un des quartiers périphériques de la commune de Tambacounda, « nous avons mis l’accent sur l’abandon des pratiques néfastes telles que les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés ainsi que les mutilations génitales féminines ou l’excision », dit Moussa Wane. Nous cherchons à toucher plusieurs couches de la société pour faire comprendre à tout le monde, les méfaits de ces pratiques.
Il explique par la suite que les mutilations génitales féminines (MGF) couvrent l’ensemble des interventions consistant à altérer ou léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales et sont une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment celui à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, ainsi que le droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.
Les filles ayant subi des MGF font face à des complications à court terme, telles que des douleurs intenses, des saignements excessifs, des infections… et autres conséquences à plus long terme pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale.
Des intervenants, comme des badjén Gox et même des notables ou religieux, ont confirmé la dangerosité, les méfaits de ces pratiques sur la santé des filles.
echoriental.com
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