Le protocole d’accord entre la direction nationale des eaux et forêts et la Société de Gestion de Manantali II (SOGEM), sur financement de la Banque Mondiale, est déroulé depuis maintenant un peu plus de deux années. En plus de tous les appuis consentis, 9 forages équipés au niveau des forêts classées traversées par la ligne, sont réalisés.
« Ces forages vont permettre de disposer de l’eau pour les plants reboisés dans ces massifs forestiers. Ainsi, les forêts de Botou, Bala Est et de Goudiry sont dotées de forages. Une véritable montée en puissance que nous saluons », explique commandant Mamadou Gaye, Inspecteur Régional des Eaux et Forêts de Tambacounda, lors de la visite terrain de la mission SOGEM-BM (le 27 octobre 2022). A cela d’ailleurs, il faut noter le financement de la protection des plants qui ont été reboisés.
En outre, des centaines d’hectares de périmètres sont clôturés. « Même les villages qui ne sont pas impactés par la ligne, ont bénéficié de ces aménagements. C’est le cas entre autres de Sinthiou Maléme, de Niani Toucouleur, Kouthiaba Wolof », ajoute Commandant Gaye.
A l’en croire, Ce sont des acquis qui viennent renforcer la mise en œuvre de ce protocole. Nous avons également la mise en œuvre des plans d’aménagement. Il faut rappeler que la Sogem a financé l’élaboration de 8 forêts aménagées dont 4 sont traversées par la ligne d’interconnexion électrique Kayes-Tambacounda. Et les 4 autres sont réparties entre les départements de Koumpentoum (Panal) et de Goudiry (Dianké Mankhan, Dougué et Kothiary).
« Ces forêts ont maintenant leurs plans d’aménagement. Et nous sommes aujourd’hui dans la phase de mise en œuvre de ces plans. A ce titre, nous appelons tous les acteurs, Ong, des associations de développement, pour qu’ils nous appuient dans la mise en œuvre de ces plans, au grand bénéfice des populations qui sont autour de ces formations forestières », conclut l’Iref, Commandant Mamadou Gaye.
echoriental.com
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