Les problématiques de l’accès aux ressources productives et aux marchés ont été largement débattues ce 13 octobre 2022 à Néttéboulou, dans le département de Tambacounda.
Lors de la cérémonie consacrée à la célébration de la JIFR, présidée par l’Adjoint au Préfet en présence de l’Adjoint au Sous-préfet de Missirah et des Maires des communes de Dialacoto, Missirah et Nettéboulou, le Comité Consultatif des Femmes de Tambacounda en partenariat avec les projets FAR et VLF/Sénégal et en synergie avec le Réseau des femmes CESIRI et la Fédération régionale des GPF, porte le plaidoyer avec les femmes et les jeunes de l’arrondissement de Missirah.
Une rencontre organisée par le Comité Consultatif des Femmes de Tambacounda (CCF), qui a bénéficié d’un financement du projet Voix et leadership des femmes au Sénégal (VLF-Sénégal).Ce projet, financé par le gouvernement canadien par l’entremise d’Affaires mondiales Canada (AMC), est mis en œuvre par le Centre d’étude et de coopération Internationale (CECI)
En présence des autorités, il a été indiqué que « les producteurs et productrices notamment les femmes et les jeunes de la région de Tambacounda particulièrement des communes de Dialacoto, Missirah et Nettéboulou, rencontrent de réelles difficultés pour écouler leurs productions et leurs produits sur les marchés et en tirer des revenus permettant un effet de levier pour leur autonomisation socio-économique ». Une occasion pour madame Traoré Haby Coulibaly, présidente du CCF de Tambacounda de soutenir qu’il faut « accroitre les productions pour garantir la disponibilité et l’accessibilité en facilitant l’accès des femmes et des jeunes aux ressources productives y compris les financements ».
Le plaidoyer très fructueux de l’année dernière qui a permis de décrocher cinq (05) délibération pour une superficie de 25 ha pour les groupements de femmes des villages de Faraba, Néma Sambou, Diopcounda, Hamdallaye Diapladé et Gourel Bocar, la présidente du CCF, dans son propos a exhorté les autorités à aider au désenclavement des zones de production par l’aménagement des pistes de production, institutionnaliser une foire régionale annuelle des productions agricoles et produits dérivés, mais aussi, l’achèvement des travaux de construction du marché sous régional des femmes en chantier depuis près de trois ans. Il s’agira dans ce cas, de mettre en place un comité de gestion de ce marché sous régional des femmes pour la réception des dossiers des femmes désireuses d’y vendre et de la gestion durable dudit marché », ajoute Mme Traoré dans sa déclaration.
Pour les acteurs, « l’accès aux marchés et la commercialisation de produits agricoles et dérivés, est un levier central du développement économique des populations rurales en particulier les femmes et les jeunes qui constituent un peu plus de 70% de la population active de l’agriculture au niveau de l’arrondissement de Missirah ».
Il a également été question durant cette journée consacrée à la femme rurale, de « partager avec les acteurs territoriaux l’état des lieux de la problématique et des solutions envisageables avec en perspectives l’écoulement des productions et produits issus des 5 périmètres maraîchers qui seront réalisés dans les villages de l’arrondissement de Missirah à l’attention des femmes et des jeunes. Par ailleurs, les parties prenantes de ce plaidoyer restent convaincues que parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des jeunes est un ingrédient fondamental dans la lutte contre l’extrême pauvreté, la faim et la malnutrition.
Dans son allocution, Moussa Samb, adjoint au Préfet du département de Tambacounda, au nom du gouverneur de région, de souligner que la tenue de cette journée a été l’occasion pour les organisations de femmes de faire le bilan de la campagne de plaidoyer et de sensibilisation de l’année dernière relative à l’accès des femmes et des jeunes aux ressources productives.
echoriental.com
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