La DyTaES, dynamique pour une transition agroécologique au Sénégal, un réseau regroupant des organisations faîtières de producteurs, de consommateurs, des ONG et des institutions de recherches, des réseaux d’organisations de la société civile sénégalaise et un réseau d’élus locaux engagés dans la transition agroécologique a sillonne le pays. Une tournée initiée pour actualiser le document de contribution politique pour une transition agroécologique au Sénégal. Il s’agit là de contribuer au processus de structuration du PSE-Vert, au Forum Mondial de l’Eau et à la COP 15 sur la Désertification.
A l’étape de Tambacounda, un atelier d’une soixantaine de participants a été organisé pour également renforcer les DyTAEL, capitaliser les activités des DyTAEL, sensibiliser les acteurs ruraux sur l’Agroécologie et aussi faire entrer l’Agroécologie dans le débat public local et national.
Selon El Hadj Faye, coordonnateur de programmes de l’Ong Enda Pronat, « l’humanité est confrontée à un certaine nombre de défis qui sont d’ordre démographique, de changements climatiques, environnementaux mais aussi au plan socioéconomique. Et nous pensons qu’aujourd’hui face à tous ces défis, l’agroécologie est une réponse pertinente en termes d’accompagnement à des processus plus durables, sur la production, de consommation durable. Mais également en termes d’appuis d’initiatives locales qui peuvent permettre de résoudre toutes ces contraintes ».
Malheureusement, regrette El Hadj, « on avait pas senti l’écho au niveau des autorités pour un accompagnement politique ». Mais le gouvernement du Sénégal met en avant ces aspects dans sa politique à travers la transition agroécologique ». Il s’agit donc, selon M. Faye, d’accompagner cette politique du gouvernement. « C’est ce qui justifie la mise sur pied d’une telle dynamique », dit-il.
« Le travail de la dynamique est justement d’aller vers des contributions mais surtout de dire à l’Etat que nous sommes disposés à accompagner. Nous venons avec des contributions émanent des territoires. L’Etat est entrain de structurer un certain nombre de politiques, comme le Pse-vert. Et, nous pensons que les acteurs locaux doivent être associés à l’initiative», défend Faye.
Une occasion pour Boubacar Sangaré, secrétaire exécutif de l’Ong Am Bé Koun Solidarité, de démontrer que les réalisations de la DyTael au niveau de Tambacounda ont fait tache d’huile. Et les résultats ont permis de montrer que nous sommes très bien lancés pour intégrer ce processus.
echoriental.com
+ Commentaire