A l’instar des autres régions du pays, la journée internationale de la femme rurale é été organisée à Tambacounda, par le Comité Consultatif des Femmes, soutenu par le projet Femme et Agriculture Résiliente (FAR). Pour l’édition 2021, le thème a porté sur, « accès des femmes et des jeunes aux ressources productives ». Un thème qui certifie les orientations de la Stratégie Nationale pour l’Egalité et l’Equité de Genre en vigueur jusqu’en 2026 pour réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes.
Ce qui entre en droite ligne avec les instructions de son Excellence le Président de la République, Macky Sall, au Ministre de l’Agriculture et l’Equipement Rural, pour la réduction des inégalités de genre au niveau des activités agricoles.
Selon madame Traoré Aby Coulibaly, l’organisation de cette journée du 15 octobre dédiée à la femme rurale, est une occasion pour sensibiliser les autorités tout en menant des actions de plaidoyer sur les enjeux sexospécifiques intergénérationnels concernant l’accès aux ressources productives notamment l’accès à la terre et aux opportunités économiques à l’intention des parties prenantes et des populations ».
En d’autres termes, il s’agissait de d’amener les femmes de la région de Tambacounda, à porter le plaidoyer auprès des autorités sur la question de l’accès aux ressources productives, contribuer à l’amélioration de l’accès des femmes et des jeunes aux ressources productives, amener les autorités de la région de Tambacounda à prendre des mesures facilitant l’accès des femmes et des jeunes aux ressources productives mais également, amener les autorités de la région de Tambacounda à mettre en œuvre la circulaire du Ministère de l’Agriculture sur la réduction des inégalités de genre dans le secteur agricole.
Car, estime-t-elle en présence du gouverneur de la région de Tambacounda, venu présidé la cérémonie officielle, « des barrières structurelles et des standards sociaux discriminatoires continuent de restreindre le pouvoir de décision et la participation des femmes au sein des foyers et communautés en zone rurale. Le travail féminin est souvent invisible et non rémunéré et la charge de travail augmente régulièrement ». Aujourd’hui, poursuit-elle, l’accès des femmes et des filles rurales aux moyens de production, aux services publics, tels que l’éducation et la santé, aux infrastructures comme l’eau et les services d’assainissement reste inférieur à celui des hommes.
Ce qui fait dire à Oumar Mamadou Baldé gouverneur de région, que « cette année, la Journée internationale des femmes rurales est l’occasion de célébrer le rôle décisif joué par celles-ci en matière de sécurité alimentaire et de nutrition mais aussi de sensibiliser la communauté internationale afin que cette dernière continue à investir dans le rôle de chef de file des femmes et à aider leurs réseaux structurés ou informels à contribuer à la lutte contre la COVID-19 ».
C’est pour cela d’ailleurs, le CCF et son partenaire le projet FAR, ont retenu de mettre le focus sur la problématique de l’accès des femmes et des jeunes aux ressources productives à l’échelle régionale plus particulièrement à travers les communes de Dialacoto, Missirah et Nettéboulou.
A la fin de la cérémonie, un mémorandum a été remis au gouverneur de région pour le plaidoyer de l’accès des femmes et des jeunes aux ressources productives.
echoriental.com
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