Le mouvement d’Union pour l’Emergence et le Développement de Tambacounda s’est impliqué dans l’éducation pour matérialiser le concept « Oubi Tey Diang Tey ». Ainsi, une quarantaine de kits scolaires visant à soulager les parents d’élèves, ont été distribués dimanche 10 octobre 2021 au quartier Diallobougou, dans la commune de Tambacounda.
Car, soutient-on, la rentrée des classes est un moment d’inquiétudes pour certains parents qui peinent à joindre les deux bouts. Devant la hantise des frais d’inscription et l’achat de nouveaux habits et des fournitures, ces pères de famille sont souvent angoissés.
L’intervention de ce mouvement porté sur les fonts baptismaux il y’a seulement 5 mois, constitue un baume au cœur. Une action qui soulage les parents d’élèves à quelques jours de l’ouverture des classes pour le compte de l’année scolaire 2021-2022.
L’éducation est certes du ressort de l’Etat mais la communauté aussi a son mot à dire. Dans un système en difficulté, l’implication de tous s’avère bénéfique et salvatrice. Ce qui a fait dire à Alassane Diallo, président dudit mouvement, que « notre mouvement s’est donné un objectif de création de cadre pour l’émergence du quartier et de Tambacounda », dit-il.
Le premier dimanche de chaque mois, « nous nous réunissons. Mais la réunion doit être ponctuée d’une action sociale à l’endroit des populations de notre quartier. Nous avons déroulé la première activité durant le mois de ramadan 2021 en distribuant du sucre aux nécessiteux du quartier. En plus une tonne de ciment a été remise à l’Iman en guise de contribution pour la clôture du cimetière », détaille le président Diallo.
Le mouvement a également organisé une journée de don de sang pour le renflouement de la banque de l’Hôpital régional. Ensuite, poursuit-il, les mosquées de Diallobougou, Syllabougou, Gourel Barry et des lieux publics ont été reboisés. Des moustiquaires ont aussi été offertes pour protéger les populations qui ont été sensibilisées dans la lutte contre le paludisme.
Toutes ces actions sont contenues dans un plan d’action déroulé par le mouvement durant les 3 mois de vacances. Ce pour créer le cadre d’une émergence autour de l’unité afin de booster le développement du quartier et de Tambacounda.
L’implication de tous s’avère bénéfique et salvatrice. « C’est un élan de solidarité utile et apprécié », se satisfécit un père de famille libéré de certaines charges.
« Nous contribuons au développement à notre manière. Les bonnes volontés nous appuient. Nous fonctionnons de cotisations pour poser des actes concrets afin de soulager les populations. Nous sommes convaincus que la communauté a un rôle à jouer pour le développement des localités», souligne Alassane Diallo qui déplore le manque d’infrastructures à Diallobougou. «La voirie, l’éclairage sont des problèmes. Le quartier n’a pas d’école élémentaire. Nos enfants vont jusqu’à Tamba Socé ou à Gourel Barry pour étudier, malgré les risques.
echoriental.com
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