L’Ong Tostan a organisé ce lundi 22 mars 2021, une rencontre de sensibilisation pour le plaidoyer sur la promotion de l’abandon de l’excision et du mariage des enfants. Laquelle rencontre a permis de partager les argumentaires médicaux et juridiques sur les conséquences de la pratique de l’excision afin d’avoir l’engagement des autorités pour soutenir les actions de Tostan dans le cadre de cette lutte.
Selon Moussa Wane, superviseur de Tostan-Unfpa, il s’agit entre autres, d’amener par une bonne communication, les leaders d’opinion, les Badienu Goox, les imams, les responsables de structures de jeunes, à mieux s’imprégner des risques encourus en pratiquant l’excision et en donnant en mariage les enfants, afin de pouvoir bien relayer l’information au niveau de leurs communautés respectives. « C’est tout le sens donné à la cérémonie de ce jour », dit-il.
D’autre part, poursuit le superviseur, pour cette rencontre présidée par l’adjoint au préfet de Tambacounda, « il s’agit pour les bénéficiaires de la, de pouvoir démultiplier pour toucher toutes les couches de la population, des villages où ces pratiques néfastes sont encore notées. Car, la rencontre a permis de voir, avec des images à l’appui, expliquées par Dr. Siré Sagna, médecin chef adjointe au médecin chef du district sanitaire de Tambacounda, pour mieux appréhender les enjeux ».
Le juge Bouna Diakité du tribunal de grande instance de Tambacounda a insisté sur les peines encourues en cas de pratique. « Nous avons vu et lu sur les visages des participants, une certaine émotion et une grande compassion surtout quand il a été projeté certaines séquences avec des appareils génitaux de femmes complètement abîmés du fait de la pratique de l’excision », remarque Moussa Wane.
A Moussa Samb, adjoint au préfet de Tambacounda d’inviter les participants à porter le bon message de Tostan pour un changement de comportement afin d’amener les communautés à abandonner l’excision ainsi que le mariage des enfants.
echoriental.com
+ Commentaire