Une vingtaine de journalistes de la région de Tambacounda, bénéficient d’une session de renforcement de capacités en communication des risques et engagement communautaire. Une initiative du ministère de la santé et de l’action sociale qui vise à outiller les bénéficiaires, sur le sens des messages de sensibilisation dans la prévention afin d’apporter une réponse communautaire qui permettra d’éviter la propagation de la pandémie à Coronavirus.
« Un thème d’une importance majeure surtout dans ce contexte de riposte à la Covid-19, qui doit être une riposte communautaire et inclusive. Car, les journalistes constituent un maillon fondamental de la chaîne qui consiste à faire face », explique Amadou Salmone Fall adjoint au gouverneur de Tamba en charge des questions de développement.
Lors de la cérémonie officielle de démarrage de ladite session, ce lundi 13 juillet 2020 et cela pour deux jours à la salle de réunion de la gouvernance de Tambacounda, l’adjoint Fall a invité les journalistes à un engagement sans faille dans la riposte.
Selon madame Sarr Binta Bocoume du centre des opérations d’urgences sanitaires du ministère de la santé et de l’action sociale, chef de la mission, « la session entre dans le cadre d’un renforcement de capacités des acteurs du comité régional de gestion de l’épidémie et des acteurs de la presse sur la communication de risque et l’engagement communautaire ».
Madame Sarr explique qu’il va être question « d’échanger sur la façon dont nous donnons nos messages, en intégrant surtout la notion de risque et celle de crise. Il sera donc question de partager sur ces notions mais aussi de parler d’engagement communautaire. Parce qu’à cette étape de la pandémie, on a jugé nécessaire de revoir certaines stratégies, parmi lesquelles la communication à l’endroit de la communauté, bref de la population ». Des stratégies qui s’accommodent à la situation actuelle dite de contamination communautaire.
Pour faire face au mode de contamination communautaire, il faut une réponse communautaire. « Ce sont les communautés elles mêmes qui vont porter les réponses pour des changements de comportements », dans le respect strict des mesures de prévention édictées par le ministère de la santé et de l’action sociale.
Des messages qui semblent ne pas être bien perçus par les populations. « On a senti un certain relâchement. Il faut qu’on revienne à l’orthodoxie du respect des mesures barrières. En orientant les journalistes et autres acteurs du Crge, les populations pourront observer des changements de comportements » pour lutter contre la pandémie qui sévit, regrette madame Sarr.
En deux jours, les participants vont passer en revue tous les contours liés à la communication de risque et à l’engagement communautaire.
L’équipe de www.echoriental.com: Tidiane SOUARE et Coumba DAHABA
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