Des responsables des associations de parents d’élèves ont été invités à une rencontre de partage ou de renforcement de capacités sur les droits humains, spécifiquement sur ceux des enfants.
Il s’agit d’impliquer les communautés dans la prise en charge des problèmes de l’école. Car sans le respect des droits humains, point de développement dans ces établissements scolaires. Il urge alors de déployer encore des efforts dans ce sens, pour booster les performances scolaires.
Il est démontré que le personnel enseignant à lui seul ne peut pas faire tout le travail. Ainsi, soutient Amadou Tidiane Sy inspecteur de l’éducation chargé du cycle fondamental à l’Inspection d’Académie de Tambacounda, « nous avons pensé nécessaire d’impliquer ces associations de parents d’élèves, la communauté, sur la gestion des problèmes de l’école notamment dans le domaine de la citoyenneté, du respect des droits humains ». La rencontre a été une occasion de partager avec ces associations sur, entre autres, les droits de l’enfant, les mariages précoces, ou d’enfants, les violences faites aux filles en milieu scolaire, etc.
Ceci pour leur permettre de saisir l’urgence à s’impliquer afin d’aller dans le sens de l’éradication de ces fléaux qui freinent la bonne marche des enseignements apprentissages par ricoché la réussite scolaire des enfants.
Gaspar O. Sall, président du groupe Agora pour l’éducation aux droits de l’enfant et à la paix, souligne que « c’est une mission en partenariat avec l’ambassade de France, pour préparer l’année scolaire 2018-2019 dans le cadre d’un projet commun : promotion et protection des droits des enfants, des jeunes filles dans les régions de Tambacounda et de Kédougou ».
Le but est de faire le suivi- accompagnement de la participation des parents dans des activités de promotions et de protection de cette frange de la société. Car, poursuit-il, au Sénégal, « nous avons une école de la communauté. Seulement lorsqu’on parle des droits des enfants ou des droits humains, on ne pense pas à la formation des parents. Ils sont donc laissés en rade, même si ces droits sont des compétences de vie courante. Mais les notions de ces droits ne sont souvent pas bien accueillies ». Par conséquent, tous les efforts consentis pour le respect de ces droits à l’école peuvent être facilement voué à l’échec.
D’ailleurs, relève M. Gaspar, il est prévu de mettre en place un cadre de protection et de promotion des droits de l’enfant qui implique et responsabilise les parents. Le chef de mission (M. Sall), note tout de même des avancée à travers les gouvernements scolaires qui arrivent à s’exprimer, à revendiquer leurs droits. « C’est déjà un impact important du programmes que nous déroulons avec l’ambassade de France ».
echoriental.com
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