Il y a d’abord l’affaire des 13 éléments du Parti de l’unité et du travail (Pur) arrêtés lors de la dernière campagne présidentielle. C’était à la suite du meurtre du tailleur Ibrahima Diop, qui constitue une première fâcheuse. L’affaire sera jugée devant la Chambre criminelle de Tambacounda, à partir de ce mois de mars.
Le juge de Tambacounda gère concomitamment deux autres grands dossiers, qui devraient connaître leur épilogue dans les prochains jours. L’affaire du meurtre de Bineta Camara qui avait défrayé la chronique est inscrite au rôle d’audience de la prochaine session du 20 mars prochain.
Pape Alioune Fall, impliqué dans ce dossier devrait probablement faire face au juge, qui a entre les mains toutes les pièces du puzzle. L’assassinat a eu lieu au quartier Saré Guilèle de Tambacounda, en mai 2019. Le présumé tueur de la fille du Dg de l’Agence de développement local (Adl), Malal Camara, a été identifié et arrêté avec le portable de la victime. Il avait reconnu l’assassinat, mais refusait d’avouer le viol qu’il aurait commis.
Ce n’est pas le seul dossier, qui est inscrit au rôle d’audience des magistrats de Tambacounda. Celui des 13 personnes, suspectées du meurtre du commandant de la Brigade de gendarmerie de Koumpentoum, n’a pas encore connu son épilogue. Idrissa Sow et ses 7 coaccusés seront jugés devant le tribunal de grande instance (TGI) statuant en matière criminelle.
Les présumés meurtriers du Commandant Tamsir Sané seront attraits finalement devant le juge en vue de leur procès. Ils sont poursuivis des délits de tentative de vol en réunion avec usage de véhicule, effraction, port et usage d’armes et violence ayant entraîné la mort et des blessures. Ce qui pousserait le Parquet à retenir dans son réquisitoire les délits présumés d’association de malfaiteurs et détention d’armes en vue de commettre un meurtre.
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