Le parrain de la 5e édition du festival Pencium Niani de Koumpentoum a dévoilé ses ambitions de faire de ce festival, un événement international. Pour Me Sidiki Kaba, ministre des forces armées du Sénégal, ce festival est un véritable rendez vous du donner et du recevoir car il fait la synthèse des différentes cultures de la région de Tambacounda.
Lors de la cérémonie officielle de ce festival, le samedi 28 décembre 2019, organisé par le Conseil départemental de Koumpentoum, dirigé par Oumar Sy, Me Sidiki Kaba a réaffirmé avec force toute sa disponibilité à soutenir le ‘’Pencum Niani’’. En effet, dira-t-il « Mon engagement auprès de vous pour préserver ce festival est total. Que j’en sois le parrain ou pas. Ce n’est pas ça le plus important. C’est ce festival que la région de Tambacounda a et j’ai l’ambition d’en faire un festival international »
Après s’être incliné devant la mémoire de l’illustre commandant Tamsir SANÉ, rappelé à Dieu à Koumpentoum dans des conditions « que nous regrettons tous» et devant la mémoire de l’illustre Mansour Bouna Sémou Niang, fils de l’ancien chef de canton El Bouna Sémou Niang, Oumar Sy, président du Conseil départemental de Koumpentoum, est revenu sur le thème de cette édition : « la sécurité, un levier pour le développement des territoires ». Ce festival Pencum Niani « qui est né et logé ici, en cette terre d’histoire, est devenu un rendez-vous annuel Africain qui tend vers le mondial.
En 5 ans seulement, dit-il, le festival a traversé les frontières sénégalaises. Il est devenu un patrimoine du Niani. Où tout, sur cette terre du Niani, nous appelle à un devoir de mémoire et de respect de l’histoire. Tout, en cette terre, est à jamais empreint du souvenir des centaines de milliers de guerriers de ces luttes farouches du royaume du Niani, pour la liberté et la libération des peuples. C’est à ces hommes, ces femmes, ces enfants que je pense en cet instant, mais aussi à tous les descendants qui n’ont jamais accepté que leur pays soit soumis à la domination. Niani est plus que jamais vivante, riche de la force et du courage d’un peuple de culture et d’histoire, riche du courage de sa jeunesse projetée vers l’avenir… riche de la vitalité de sa diaspora qui lui a donné les dimensions du monde. » Pour toutes ces raisons, « ce jour est mémorable, l’histoire est en train de s’écrire sous nos pieds. Et, c’est pour nous une grande fierté, un grand bonheur, à la hauteur de l’écrire avec vous », a dit le président du Conseil départemental de Koumpentoum.
echoriental.com
+ Commentaire