L’association des sages-femmes de Tambacounda a organisé une journée de sensibilisation sur les cancers gynécologiques, les infestions sexuellement transmissibles mais également sur la vaccination HPV. Ce, pour les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans. Il s’agit d’aider cette couche vulnérable dans la prise en charge de leur santé. Une journée aux allures d’un panel pour une bonne sensibilisation des femmes en générales.
Comme à chaque année, le mois d’octobre est une occasion pour le monde, d’organiser des campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage de la maladie, sous le nom d’octobre rose. Pour la deuxième année consécutive, nous participons activement à ce grand rendez-vous mondial de lutte contre les cancers du col de l’utérus et du sein. Il est relevé que le cancer fait des ravages à bas bruit », a dit Odile Christine Fatou Sarr présidente de l’association des sages-femmes de la région de Tambacounda.
Soutenue par Dr. Bayal Cissé, Directeur régional de la santé de Tambacounda, le centre hospitalier régional, les échanges avec les femmes est une véritable occasion pour d’informer les femmes et l’opinion publique de l’importance du dépistage précoce et du suivi médical.
Car, regrette la présidente, « le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. On estimait en 2020, à 604 000 le nombre de nouveaux cas et à 342 000 le nombre de décès. La grande majorité des cancers du col de l’utérus (plus de 95 %) est due au papillomavirus humain (HPV). Malheureusement, dans les pays à revenu faible, l’accès à ces mesures préventives est limité et le cancer du col de l’utérus n’est souvent pas identifié avant d’avoir atteint un stade avancé. En outre, l’accès au traitement des lésions précancéreuses (la chirurgie du cancer, la radiothérapie et la chimiothérapie, par exemple) peut être limité, ce qui entraîne un taux plus élevé de décès dans ces pays ». Et donc, souligne Odile, « cette activité vient en appoint pour sensibiliser les jeunes dames de la région. Malgré nos maigres moyens, l’association des sages-femmes est tenue de jouer sa partition pour améliorer la prise en charge à travers le système sanitaire de la région ».
Par rapport à la médicalisation, « la situation a positivement changé. Et donc le gynécologue de l’hôpital régional est venu pour dire aux femmes qui souffrent du cancer du sein, de passer au niveau des structures sanitaires pour une meilleure prise en charge. Car, l’échographie qui coutait 30.000 f est revue à la basse à 15.000f, à travers un protocole sanitaire pour celles qui veulent faire la mammographie au niveau du centre hospitalier régional ».
Appuyant le système de santé au niveau local, la président Odile Sarr a tenu a vivement remercié Dr. Bayal cissé DRS de Tamba, qui n’a ménagé aucun effort pour améliorer les conditions de travail des sages-femmes. « Car avec ISMEA, 60 collègues ont été recrutées l’année dernière. Dire donc que des efforts notoires sont en train d’être faits.
echoriental.com
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