Le Programme national de développement de la microfinance islamique (PROMISE) a tenu à Tambacounda, sa caravane nationale pour sensibiliser et partager avec les acteurs de développement sur le changement de paradigme adopté par la finance islamique. Ce mode de financement basé sur des principes qui lui sont propres.
Le coût global du PROMISE est estimé à 47 milliards de francs FCA, étalé sur cinq (5) ans et va démarrer en 2020. Un comité régional de développement (Crd) a été présidé par l’adjoint au gouverneur de Tambacounda en charge des affaires administrative.
Ledit Crd a tourné autour de la présentation des missions et stratégies d’intervention du PROMISE envers les SFD et les bénéficiaires finaux, des missions, rôles et stratégies du Fonds d’impulsion de la Microfinance (FIMF) dans le PROMISE entre autres. Face aux taux d’intérêt élevés des banques, la finance islamique, informe la coordinatrice du PROMISE.
Madame Yaye Fatou Diagne, le coordonnateur national, estime que le PROMISE a été récemment mis en place grâce à la vision éclairée du chef de l’État avec comme objectif la lutte contre la pauvreté, notamment en milieu rural.
« Depuis l’avènement du Président Macky Sall, il a eu pour ambition de faire du Sénégal un pays émergent. Et qui dit émergent, dit rendre à la personne sa dignité, qui est la capacité d’avoir une activité qui puisse permettre à l’être humain de se prendre en charge. Dans cette dynamique-là de création d’emploi et d’autonomisation, le PROMISE a vu le jour pour donner corps à la volonté du président de la République. Ce dernier a choisi d’ouvrir les portes du Sénégal à la finance islamique en général et à la microfinance islamique en particulier. Le propre de la microfinance islamique, c’est justement de lutter contre la pauvreté », explique-t-elle.
La coordonnatrice de préciser que le Programme de développement de la microfinance islamique cible les jeunes, les femmes, les micros-petites et moyennes entreprises, surtout en milieu rural.
Pour faire la différence avec la micro finance classique que les sénégalais connaissent très bien, Yay Fatou Diagne dira que « dans le cas de la microfinance islamique, une relation de partenariat gagnant-gagnant est d’emblée établie. Désormais, avec l’arrivée de la microfinance islamique, le portefeuille qui est offert au peuple sénégalais s’élargit ».
Elle promet que des guichets seront ouverts dans toues les communes du pays.
echoriental.com
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