Dans la région de Tambacounda, de nombreux citoyens se sont lancés dans l’aviculture. Mais cette activité génératrice de revenus, risque de ne plus nourrir son homme. Car, depuis quelques moments, la cherté de l’aliment de volaille, du transport des sujets et du vaccin est venue donner le coup de grâce aux vendeurs de poulet de la région. Ils enregistrent des pertes énormes.
Pour alerter l’opinion et l’Etat, sur les difficultés rencontrées, l’Association Régionale pour la Promotion de l’Aviculture de Tambacounda (ARPAT), a fait face à la presse, samedi 19 février 2022. Selon Aboubacar Taméga, Président l’ARPAT, il s’agit de mettre le doigt sur « la hausse récurrente du prix des poussins, des aliments et le coût élevé du transport ».
Taméga de poursuivre en indiquant que « le prix de l’aliment, de 14.200f, est passé à 15.200, puis à 16.000f et aujourd’hui à 18.500 f. Pour les poussins, on est passé de 400 f à 450, puis à 550 f et aujourd’hui on parle de 600f le poussin. Ce sont des difficultés que nous traversons et qui jouent négativement sur les éleveurs », note-t-il.
A cela s’ajoute le climat qui ne joue pas en leur faveur, à un certain moment de l’année. Tu peux acheter un carton de 50 poussins et se retrouver avec 25 poussins, à la fin. Les 25 autres meurent, du fait qu’ils ne peuvent pas supporter la chaleur.
Malgré toutes ces difficultés, le poulet coûte 2.500 f ou 3000f. « Donc nous vendons à perte », regrettent les éleveurs. Mais à ce rythme, avertissent Taméga et ses camarades, « on ne peut pas continuer à vendre le poulet de chair à ces prix.
« Nous invitons l’Etat à subventionner les aliments mais aussi, baisser les taxes pour que les producteurs d’aliments puissent eux aussi, diminuer le prix de ces aliments. Si nous continuer de vendre à ces prix indiqués, nous allons tout simplement fermer nos entreprises et cela sera très regrettable ».
echoriental.com
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