Goudiry : Renforcement des Pratiques Parentales (RPP)/TOSTAN pour la promotion de l’abandon des violences faites aux enfants

L’Ong Tostan a organisé à Balamboulou, département de Goudiry, une deuxième rencontre inter villageoise (RIV) pour mieux réfléchir sur, comment les communautés peuvent mieux améliorer les pratiques parentales et prendre des engagements consensuels en faveur de l’abandon des violences faites aux enfants. Il est question lors de cette rencontre du 6 mars 2025, d’évaluer l’impact du projet sur les communautés bénéficiaires tout en identifiant les changements observés ainsi que les défis.

En outre, la Riv de Balamboulou veut également être un moment de sensibilisation sur l’éducation, selon la manière du Prophète (PSL) et son rôle dans le développement communautaire. Ce qui entre dans le cadre de la promotion de l’abandon des violences faites aux enfants.

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Selon madame Kouyaté Siraba Traoré, coordonnatrice zone Est de Tostan, « il s’agit entre autres d’aider les parents, les familles et les communautés à acquérir de nouvelles informations et pratiques qui aideraient leurs enfants, à se préparer aux compétences de raisonnement critique sur la lecture, l’écriture et les mathématiques ». Le RPP (Projet de Renforcement des Pratiques Parentales) vise à reconstruire le rêve des parents pour leurs enfants en renforçant leurs capacités d’assister au développement de ces derniers par rapport à leurs interactions familiales et leurs relations avec l’école, explique-t-elle.

Il convient d’aider les familles afin qu’elles puissent prendre bien soin de leurs enfants. Et pour promouvoir, dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la violence faite aux enfants, l’inclusion sociale des filles et des garçons particulièrement exposés, il urge de développer des stratégies qui ont prouvé leur efficacité sont. Entre autres, le changement des normes et des valeurs sociales, la création d’un environnement sûr, l’éducation, etc. »

Malheureusement, « beaucoup d’enfants dans le monde ne sont pas en sécurité chez eux, à l’école et dans leur communauté. Tous les jours, partout dans le monde, des enfants subissent des violences, le plus souvent dans leur entourage : à l’école ou au sein de leur famille », déplore-t-on.

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