Depuis quelques temps des rumeurs font état de la présence de riz plastique vendu dans le marché. Et même si certains n’arrivent toujours pas à y croire le débat fait rage et les interrogations sur la provenance de ce riz vont dans tous les sens. A Tambacounda, plus précisément au quartier abattoirs un directeur d’école a eu la surprise de sa vie en découvrant ce genre de riz suite au repas que lui a servi sa femme ce lundi.
Situé à la périphérie de la ville, le quartier abattoirs a été le théâtre d’une scène des plus incroyables. Du riz plastique a été découvert dans le repas d’un directeur d’école. Et c’est au moment du repas de midi que l’impensable s’est produit. Suite aux rumeurs de riz plastique qui serait vendu dans le marché, ce père de famille qui veille avant tout sur la santé de ses proches a demandé à sa femme de prendre une poignée de riz et d’en faire une boule, qu’elle jeta par la suite par terre. Le résultat se passe de commentaire. Le riz reste intact au lieu de se disperser comme cela devrait être le cas s’il s’agissait de riz normal. Ce qui laissera le chef de maison bouche bée avant d’aviser le voisinage et la nouvelle se répand dans le quartier. Dépassé par les événements il s’en ouvre au boutiquier qui lui vendu ce riz. Mais le vendeur a réfuté ces accusations. Ce dernier la trentaine botte en touche et déclare que personne ne s’est jusque là plaint de la qualité du riz qu’il vend excepté cet agent du système éducatif.
Choqué par la réaction du jeune boutiquier, il(le directeur d’école) a décidé de saisir les autorités avant d’inviter les populations à rester vigilant. Car il y va de la santé de tous même si nombreux sont ceux qui ne croient en aucun cas à cette histoire de riz plastique. Aujourd’hui des experts affirment qu’il est impossible de transformer le plastique en riz. Ces derniers précisent que c’est du riz qui comporte beaucoup d’amidon. Vrai ou faux, il est clair que des doutes planent sur la tête des sénégalais. Et cette nouvelle découverte va davantage accentuée la polémique. Et ces les spécialistes de la question doivent faire beaucoup de communications autour de cette affaire pour éclairer la lanterne des populations.
Tidiane SOUARE
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