La Compagnie Nationale de l’Assurance Agricole (CNAAS) du Sénégal a organisé à Tambacounda une session de formation à l’endroit des Institutions de Micro Finance (IMF) et banques. Des structures sélectionnées par le projet sur l’assurance indicielle hybride, la gestion des risques et sur les processus relatifs à la gestion du produit pour permettre aux agents de crédits de faire la démultiplication auprès de leurs clients ou sociétaires. Il s’agit à travers cet atelier du 25 septembre 2024 dans un hôtel de la place, de renforcement de capacités des participants, de faire la revue des processus d’assurance, recueillir des contraintes et difficultés rencontrées par les agents de la LBA (La Banque Agricole) et des IMF au niveau de la souscription. Ce, pour une amélioration de la collaboration ainsi que de la relation client.
« Dans la stratégie de distribution de l’assurance, notre compagnie compte beaucoup sur les institutions financières à travers lesquelles nous distribuons nos polices d’assurance. Aujourd’hui, le crédit agricole financé par ces institutions financières est automatiquement adossé à une assurance agricole prise en charge par la Cnaas », a dit Oumar Cissé Sow, directeur technique et commercial de la Cnaas.
Ces partenaires de la compagne étant en collaboration avec les producteurs, il est impératif donc de les former sur l’assurance, de revenir avec eux sur les différents types de polices d’assurance mais également de revenir sur les risques qui sont couverts, les modalités de prise en charge et les procédures de gestion de l’assurance.
Une occasion pour Mohamed Fadr Touré responsable de la zone orientale pour La Banque Agricole (LBA), de magnifier le partenariat avec la Cnaas à travers une convention signée en 2016. « Nous avons après renouvelé un avenant en 2021, pour qu’on puisse prendre en charge avec la Cnaas, tout le portefeuille agricole de la banque. C’est dire qu’aucun producteur ne peut bénéficier du concours de la banque sans pour autant souscrire aux produits CNAAS. Ce n’est pas possible », a précisé Touré. A l’en croire, la banque a réalisé pour l’année 2023, plus de 12 millions de francs Cfa d’indemnisation avec la Cnaas.
Pour Rafael Abdourahmane Ndiaye directeur de zone par intérim de l’ANCAR Sénégal Oriental-Haute Casamance, l’accompagnement de cette structure est de sensibiliser sur les effets et aux changements climatiques. «Nous savons que nos zones sont menacées par les changements climatiques. Et donc les producteurs sont impactés à travers les rendements. Nous notre rôle, c’est de les accompagner à mieux connaitre cet intérêt de souscrire à l’assurance agricole. Il a invité les participants à l’atelier de faire de sorte que les producteurs puissent comprendre le mécanisme de fonctionnement de cette assurance.
Durant la rencontre de Tambacounda, il a également été question de rappeler que le projet de renforcement de l’offre d’assurances agricoles pour les femmes en Casamance est une initiative des gouvernements du Sénégal et du Canada, pour permettre d’améliorer sensiblement l’autonomisation économique et la résilience aux changements climatiques de 7000 femmes les plus vulnérables.
echoriental.com
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